La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Les aléas climatiques ont une influence sur biens des secteurs. Si elle fait le malheur de certains domaines, la météo peut également être un atout considérable pour d’autres. Cette semaine, de fortes chaleurs sont attendues dans l’Hexagone et cela devrait notamment arranger les affaires des vendeurs de climatiseurs et de ventilateurs, indique Le Figaro.
"Sur les climatiseurs, on a déjà des progressions de plus de 100% (par rapport à l’année 2018, NDLR)", a indiqué Olivier Garcia, directeur produits du groupe Fnac-Darty, à l’AFP.
"L’explosion des ventes sur les ventilateurs sera vraiment réelle ce week-end et la semaine prochaine", a-t-il poursuivi.
Du côté du groupe Kingfisher, propriétaire de Castorama et Brico Dépôt, même constat. Benoît Vincelet, le directeur du magasin Castorama Cormeilles-en-Parisis, a expliqué que 80% de leur stock de climatiseurs a été vendu en seulement deux jours. Néanmoins pas d’inquiétude, l’enseigne assure qu’elle sera en capacité de répondre à la demande du client dès la semaine prochaine, il devrait donc y en avoir assez pour tout le monde !
Les températures montent, la vente de bière aussi
Comme de nombreux secteurs, celui de la boisson est également "météo-sensible". C’est-à-dire que le climat a une forte influence sur le comportement des acheteurs. En ce qui concerne les bières par exemple, les fortes chaleurs sont "le premier facteur explicatif du volume des ventes", selon Jean-Louis Bertrand, professeur de finance à l’école de management l’Essca Angers.
"Au-delà de 25°C, chaque degré supplémentaire entraîne une hausse de 5% à 7% du volume des ventes", explique le spécialiste.
Par ailleurs, l’effet inverse se produit lorsque les températures passent de 30°C à 20°C, le taux de vente est susceptible de chuter de moitié.
Toutefois, ces fortes chaleurs peuvent également avoir un mauvais impact sur la consommation. Avec les soldes qui arrivent dans la même période (soit le 26 juin), les clients français pourraient bien se détourner des magasins. C’est ainsi qu’en août 2003, les achats de vêtements avaient diminués de 8,3% sur un mois.
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