Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Les consommateurs sont-ils de plus en plus bernés par les industriels ? Si le prix de certains produits n’augmente pas au supermarché, leur quantité, elle, baisse bel et bien. Cette astuce, nommée la shrinkflation, est utilisée depuis de nombreuses années par l’agro-industrie. Elle pourrait s’amplifier avec le contexte actuel, car, pour rester attractif, les fabricants réduisent discrètement la quantité d'ingrédients.
"Avec l'inflation qui revient, certains industriels ont compris qu'il était plus avantageux de faire passer l'augmentation du prix au kilo par une réduction de l'emballage. Et ils le font parce que peu de gens vont faire attention à la quantité et au volume par rapport à ceux qui font attention au prix", déclare dans les colonnes de BFMTV Pierre Chandon, professeur de marketing à l'INSEAD.
Supermarchés : les produits les plus concernés par la shrinkflation
D’après une étude britannique, ce sont les boîtes de céréales et les tablettes de chocolat qui font partie des produits les plus concernés par la shrinkflation. Mais, au total, environ 2% des produits alimentaires de la grande distribution seraient visés.
"Cette technique n'est pas utilisée par les PME, car cela coûte trop cher. C'est une manière de tromper le consommateur", assure de son côté à BFMTV Dominique Amirault, président de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France.
Comment ne pas alors vous laisser tromper ? Veillez à toujours surveiller le prix au kilo d'un produit et méfiez-vous des formats familiaux. Comme le pointait l’an dernier l'association Foodwatch, ceux-ci peuvent parfois être plus cher au kilo que les formats individuels.