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Brigitte Macron : un article qui ne passe pas bien
"Les services de Brigitte Macron n'ont pas apprécié notre article". La première dame ne devrait pas donner d’interview à l’Express prochainement, bien au contraire. La première dame était au cœur d’un article publié le 25 juilllet dernier et portant sur le courrier qu’elle reçoit à l’Elysée. Plusieurs personnes lui ayant écrit étaient interrogées. Toutefois, le papier n’a pas du tout été apprécié. Pierre Olivier Costa le directeur de cabinet de Brigitte Macron et par ailleurs conseiller du président, l’a fait savoir dans un long droit de réponse, publié sur une pleine page de l’Express sorti ce mercredi dans les kiosques.
Le proche de Brigitte Macron ne remet nullement en cause les informations de l’article, mais il dénonce une certaine approche qui ne représente pas le travail de la première dame, ainsi que le relève Closer. Un angle trop négatif donc ?
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Brigitte Macron : son directeur de cabinet corrige l’article
Dans son long message, Pierre Olivier Costa regrette que l’Express ait choisi de se concentrer sur les critiques de la gestion du courrier, plutôt que les retours positifs qui sont, selon lui, majoritaires. Dans son article, la journaliste pointe en effet du doigt : "Absence de réponse, délais trop longs ou courriers imprécis [qui] renforcent le sentiment d'abandon d'une partie de la population".
Cet envers du décor, le bras droit de Brigitte Macron estime qu’il n’est pas représentatif. "Moins d'une dizaine de personnes qui ont écrit à Brigitte Macron figurent dans cet article sur 73.000 courriers reçus en un an. Ce qui représente un panel, que vous avez estimé représentatif, de 0,01%", défend Pierre Olivier Costa qui, pour appuyer son propos, intègre dans son droit de réponse des extraits de temoignages personnes satisfaites. Le directeur de cabinet est d’ailleurs cité dans l’article comment étant celui qui "souvent" signe les missives de réponse.
Est-ce ce qui a motivé avec diligence ce long droit de réponse ? Dans tous les cas, cette correction "ad litteram", de la part des services de Brigitte Macron n’a pas vraiment été du goût de l’Express qui défend la neutralité et la rigueur du travail journalistique effectué.
Si le droit de réponse est prévu dans le droit de la presse de 1881, la façon dont il a été saisi dans le cadre de cet article a suscité une critique de la part de l’Express qui indique en amont du droit de réponse : "Les services de Brigitte Macron n’ont pas apprécié notre article". Façon de dire qu’il est plutôt question dans ce droit de réponse d’une réaction affective - et donc communicationnel – que journalistique.