La fin de semaine et le week-end du 7 décembre seront marqués par un net refroidissement des températures et un risque de chutes de neige sur une bonne partie du pays. Voici, d'après les prévisions de La Chaîne...
4,2 milliards. C’est le nombre de virements bancaires effectués en France en 2022, selon les chiffres dévoilés par Statista. Alors que ce moyen de paiement est toujours plus utilisé, il existe encore d’importants délais de transferts. En effet, comme le rapportait la Commission européenne, "seuls 11% de l’ensemble des virements en euros effectués dans l’Union européenne [sont] instantanés".
La raison à cela est simple, la plupart des banques font encore payer ce service aujourd’hui. Or ils permettent d’éviter un transit pouvant durer de 1 à 3 jours ouvrés. Comme le rapportent nos confrères de MoneyVox, ce sont ainsi près de 200 milliards d’euros qui sont chaque jour bloqués pendant ce qu’on appelle le "délai de flottement".
En plus de cette durée de plusieurs jours ouvrés, il existe également des journées où les virements ne passent pas du tout. En plus du samedi et du dimanche, plusieurs jours, fériés ou non, seront concernés en 2023.Découvrez la liste complète dans notre diaporama.
Banque : les virements instantanés bientôt gratuits ?
Le mercredi 26 octobre, la Commission européenne a adopté une proposition de loi visant à "supprimer les obstacles qui empêchent la généralisation des paiements instantanés et des avantages qu'ils procurent".
Aujourd’hui, les virements instantanés coûtent en moyenne 0,94 euro peuvent parfois être facturés jusqu’à 14 euros s’ils sont directement demandés via un conseiller. Si dans son texte, la Commission européenne n’impose pas que les virements instantanés soient gratuits, elle empêche que leur prix soit "supérieur à celui des virements classiques et non instantanés en euros".
Virement instané : une sécurité négligée ?
Selon la proposition de loi adoptée par la Commission européenne, la sécurité bancaire ne sera pas impactée par la généralisation du virement instantanés. En effet, sachant qu'il n'est pas possible d'annuler ces virements immédiats, il est clairement précisé que la sécurité de ces nouveaux virements restera une priorité puisqu'à chaque transfert d'argent, "la concordance entre le numéro de compte bancaire (IBAN) et le nom du bénéficiaire fourni par le payeur sera exigée afin d'alerter celui-ci d'une éventuelle erreur ou fraude avant que le paiement ne soit effectué".
L'objectif est de généraliser les virements instantanésau sein de l'Europe. En effet, pour l'instant, seuls "11 % de l'ensemble des virements en euros effectués dans l'UE [sont] instantanés", ce qui est bien trop peu selon la Commission européenne. Cela devrait bientôt changer puisqu'on peut espérer une généralisation des virements instanés en 2023 au regard de cette proposition législative et des six mois exigés pour sa mise en oeuvre.