De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En 2022, pas moins de 22 millions de véhicules ont été concernés par le contrôle technique. Passage obligé pour chaque automobiliste, l’examen subit fréquemment une évolution lors du mois de mai. Ce n’est pas près de changer, puisque ce mois-ci, deux nouvelles mesures vont être ajoutées à une longue liste déjà existante. À compter de ce 20 mai 2023, on comptera désormais 136 points de contrôle réglementaires vérifiés.
Pour 2023, deux ajouts sont certes mis en œuvre, mais un seul demeure obligatoire. Ce dernier concerne le système d’appel d’urgence paneuropéen eCall 112 tandis que le second affecte la collecte des données relatives à la consommation effective d’énergie du véhicule. Ce relevé de données sera par la suite transmis à l’Utac (organisme chargé des homologations des véhicules en France) pour vérifier par les chiffres que les véhicules contrôlés sont vertueux. À noter que cette mesure est facultative, ainsi le propriétaire aura la possibilité de signer un document afin de s’y opposer, selon Capital.
Quel impact sur le prix de votre contrôle technique ?
Afin de collecter ses données, le contrôleur devra passer par la prise OBD (diagnostic embarqué à bord) de la voiture. Cela suppose donc que le centre de contrôle technique dispose du logiciel adéquat pour exécuter ce recueil. Autrement dit, si ce n’est pas le cas, une mise à jour matérielle sera donc indispensable et pourrait se répercuter sur le prix du contrôle technique. Néanmoins, rien n’est vraiment sûr puisque chaque centre dispose du droit de décider du prix à appliquer.
"De toute évidence, il y a un coût supplémentaire pour les centres de contrôle technique à faire cette collecte, en termes d’explication client, car si vous rajoutez ne serait-ce que deux minutes pour un contrôle technique qui dure entre 30 et 45 minutes, cela a forcément un impact. Il y aura probablement des augmentations de tarifs, mais pas de 15 à 20 %, ce sera vraiment à la marge", affirme Geoffrey Michalak, directeur technique et formation au sein du groupe SGS (Société Générale de Surveillance). Dans le contexte actuel d’inflation, une petite envolée des prix pourrait intervenir. L’examen coûte en moyenne 80 euros TTC, avec des inégalités importantes au niveau régional.