Comme chaque année, pompiers et facteurs frappent aux portes pour vendre leurs traditionnels calendriers. Ces petits gestes, à première vue anodins, s’inscrivent dans une longue tradition de solidarité et de...
En 2012, les conducteurs de deux-roues ne représentaient certes, que 3% des conducteurs mais ils incarnaient à eux seuls près de 23% des personnes tuées sur les routes. Face à ce constat, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls s’est engagé à prendre des mesures. Lundi lors du Conseil national à la sécurité routière (CNRS), la commission deux-roues a ainsi présenté toute une série de préconisations. Celle-ci recommande, entre autres, une généralisation du port du gilet jaune réfléchissant pour renforcer la visibilité des conducteurs de ces engins. "Ils pourraient ainsi décider de le porter pour être plus visibles lorsqu'il fait nuit, que les conditions météo sont mauvaises ou lorsque leur véhicule tombe en panne", a précisé à 20Minutes, Patrick Jacquot, le président de cette commission. En d’autres termes, les motards seraient contraints, à l’instar des automobilistes, d’avoir dans leur véhicule un gilet jaune. Mais ils ne seraient toutefois pas obligés de le porter.
Réduire la vitesse et les changements d’allure
Parmi les mesures envisagées pour réduire le nombre d’accidents de la route impliquant des deux-roues, figure également un volet relatif à la vitesse. D’après des informations de RTL, la commission envisagerait de diminuer la vitesse autorisée sur les autoroutes ( de 130 à 120 km/h), mais également d’harmonier les vitesses pour réduire les changements d’allure à répétition sur un même tronçon de route. Autre point évoqué lundi : la généralisation du format des plaques d’immatriculation (210/130). Alors que quatre formats différents sont actuellement aux choix, certains motards choisissent volontairement le plus petit pour être moins identifiables par les radars.
Actuellement à l’étude, ces mesures pourraient être adoptées dès le prochain CNRS qui aura lieu dans deux mois.