De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que l’État peine à boucler son budget et à réduire les déficits, Vincent Delahaye, sénateur UDI de l’Essonne, a proposé une solution qui permettrait selon lui, de faire économiser plus d’argent à l’État, rapporte Le Figaro. Celui-ci préconise en effet la réduction du programme de modernisation du parc de radars français. Sa proposition a été acceptée par le Sénat et devrait être examinée le 28 novembre prochain.
Le parlementaire pointe du doigt les coûts d’installation et d’entretien des radars nouvellement installés, notamment ceux dits de "vitesses moyennes" et de "chantiers". Vincent Delahaye propose donc de diviser le taux de remplacement de ces derniers par deux. Aussi, au lieu de renouveler 40 radars "vitesses moyennes", seuls 20 seraient installés. Il en serait de même avec les radars "chantiers", 20 de changés au lieu de 43.
"Une obligation coûteuse et inutile"
"Le nombre de radars existant aujourd’hui serait inchangé, mais en ne procédant pas à ces remplacements, les crédits du programme ‘radars’ serait alors diminués de 7,35 millions d’euros", a expliqué le sénateur dans un communiqué. Mais l’élu ne s'est pas arrêté là et a également proposé de faire des économies dans le traitement des points sur le permis de conduire.
Vincent Delahaye estime en effet que l’envoi de lettre simple lors du retrait ou de la restitution de points sur le permis est une "obligation coûteuse et inutile". À ce titre, il a suggéré de supprimer ces lettres, tablant sur une économie de 15,7 millions d’euros (pour 17 millions de lettres envoyées en 2014). Celui qui est aussi maire de Massy a par ailleurs souligné le fait que les retraits de points étaient déjà signalés sur l’avis de contravention et que les gens pouvaient aller sur Internet ou à la préfecture s’ils souhaitaient en savoir plus sur leur nombre de points restants.