De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Face à la remontée des prix du carburant en ce début d’année, le gouvernement s’était employé à faire pression sur le groupe TotalEnergies afin qu’il prenne des mesures pour pallier cette hausse. Patrick Pouyanné, PDG de l’entreprise, avait déclaré penser à la mise en place d’une remise à la pompe une fois le seuil des 2 euros par litre dépassé. Ce lundi, plusieurs membres de l’exécutif s’impatientaient et l’ont fait comprendre par le biais de leurs interventions dans les médias.
En effet, ce lundi 20 février, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire disait sur RTL : "Je dis simplement qu’il a fait des promesses, et qu’il vaut mieux en général que les promesses soient tenues", comme le rapportent nos confrères du Huffington Post. En 2022, l’entreprise avait suivi le gouvernement dans son initiative de ristourne à la pompe, soustrayant 20 centimes puis 10 centimes supplémentaires au prix du carburant par litre dans toutes leurs stations-essence.
Plafonds à la pompe : un nouveau dispositif qui n’aura pas d’impact pour l‘instant
Ce mercredi 22 février, le PDG du groupe a finalement annoncé la mise en place d’un nouveau dispositif. Il ne prendra cependant pas la forme d’une ristourne. En effet, TotalEnergies s’est engagé à plafonner le prix de certains carburants dans toutes ses stations-essence à 1.99 euro. Ce plafond ne s’appliquera pas aux carburants dits hauts de gamme, l’Excellium diesel et le sans plomb 98.
Le plafond entrera en vigueur dès samedi 25 février le long des autoroutes et le 1 er mars dans toutes les stations-service Total de l’Hexagone. A noter que le groupe TotalEnergies détient près d’un tiers des 10 000 stations de France. Pour l’heure, la barre symbolique des 2 euros est loin d’être franchie. Les automobilistes Français ne verront donc pas d’allègement de leurs dépenses pour l’instant, alors même que le groupe Total a enregistré un total de 20.5 milliards d’euros de bénéfices en 2022.