Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Vendredi 14 septembre, jour d’ouverture de la conférence environnementale, Jean-Vincent Placé, président du groupe Europe Ecologie – Les verts au Sénat approuve la proposition avancée par le député PS Jean-Marie Le Guen deux jours plus tôt.
Il s'agit "d'avancer vers l'interdiction des véhicules diesel dans Paris", mettant en cause les particules fines, particulièrement nocives pour la santé.
Sur Europe 1, Jean-Vincent Placé, par ailleurs sénateur de l'Essonne va plus loin : "il faut indiquer le cap, dans les trois ans, d'interdiction d'utilisation du diesel dans les grandes villes (…) Ce sont des mesures notamment européennes qui commencent à se mettre en place et nous, comme souvent, nous sommes à la traîne".
Quant à savoir s’il faut totalement interdire ce carburant, la réponse est sans appel : "A terme oui, bien sûr", tranche l'écologiste.
Véritable danger
Le socialiste Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris en charge de la santé, a proposé mercredi 12 septembre l'interdiction des véhicules diesel dans Paris pour lutter contre les particules fines.
"Le danger que font peser les particules fines sur la santé de nos concitoyens n'est plus une hypothèse mais une vérité scientifique (...) Je propose d'avancer vers l'interdiction de circuler aux véhicules diesel dans la capitale", écrit sur son blog le député de Paris.
Jean-Marie Le Guen suggère que les "Franciliens fragilisés par la crise et qui n'ont d'autre choix que de recourir à leur voiture diesel pour venir travailler" bénéficient d'une "politique de soutien renforcée" pour remplacer leurs véhicules.
La lutte contre la pollution de l'air sera au menu de la Conférence environnementale des 14 et 15 septembre, organisée par le gouvernement. Le ministère de l'Ecologie réunira aussi le 20 septembre sept collectivités volontaires pour expérimenter des "zones d'accès prioritaires pour l'air" (ZAPA), où l'accès des véhicules les plus polluants serait restreint : Paris, Saint-Denis, Lyon, Grenoble, Bordeaux, Clermont-Ferrand et Aix-en-Provence.