La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Elle n'a pour l'instant été repérée qu'en Amerique du Nord, principalement aux Etats-Unis, mais aussi chez le voisin canadien : l'arnaque aux faux PV de stationnement. Elle débouche sur une tentative d'hameçonnage, ou phishing. De très nombreux automobilistes se sont déjà fait avoir et ont perdu beaucoup d'argent. Le mode opératoire fait que cette fraude pourrait très vite arriver en France, déjà touchée par ce genre de forfaiture.
Arnaque aux faux PV de stationnement : comment ça marche ?
L'information nous est rapportée par le magazine Auto Plus. Les escrocs placent de faux PV de stationnement sur les pare-brise des véhicules. Des imitations parfaites des vrais PV, arborant le logo de la société exploitante, glissées sous les essuie-glaces dès lors que l'automobiliste choisit de se garer sur ou dans un parking privé.
L'arnaque fonctionne ensuite comme de nombreuses autres aujourd'hui. Sur les PV figurent "des informations crédibles" et une adresse internet "modifiée" sur laquelle se connecter pour régler l'amende. Le site frauduleux demande ensuite aux conducteurs piégés de renseigner leurs coordonnées bancaires.
Les escrocs n'ont plus qu'à les récupérer et les utiliser pour par exemple effectuer des achats en ligne ou pire encore vider les comptes en banque. Des organisations d'outre-Atlantique tirent la sonnette d'alarme : il suffirait aux faussaires de posséder une imprimante portative et des "enveloppes de contravention" achetées sur internet pour tromper même les plus suspicieux.
Ces organisations conseillent donc de scrupuleusement vérifier l'authenticité des PV, notamment en consultant le site web indiqué avec attention ou décryptant la crédibilité de son URL (adresse). Autre solution : contacter directement la société qui exploite le parking où l'amende a été reçue. Nous vous révélions il y a peu comment distinguer un faux.
"Un réseau opérant à grande échelle" serait à l'origine de cette arnaque, il y a donc fort à parier qu'elle franchira les frontières du continent nord-américain.