Comme chaque année, pompiers et facteurs frappent aux portes pour vendre leurs traditionnels calendriers. Ces petits gestes, à première vue anodins, s’inscrivent dans une longue tradition de solidarité et de...
Les Echos précisent ainsi que cette mesure mise en place en 2008 pour soutenir l’achat de véhicules propres au détriment de ceux plus polluants est désormais déficitaire.
Pour réduire sa facture, le gouvernement pourrait bien décider de durcir le bonus-malus écologique et ce, dès l’année prochaine. En effet, alors que de plus en plus de constructeurs automobiles proposent des véhicules moins polluants, ce dispositif coûte de plus en plus cher à l’Etat.Fort de ce constat, le gouvernement songerait donc à inverser rapidement la tendance. Et la solution qui semble actuellement envisagée consisterait à revoir le malus à la hausse et le bonus à la baisse. Ainsi, le premier qui consiste à renchérir le prix d’achat des véhicules les moins propres passerait d’un montant maximum aujourd’hui fixé à 6 000 euros à 8 000 euros pour un niveau d’émission de CO2 supérieur à 200g/km.
100 millions d’euros dans les caisses de l’Etat en 2014Le second serait, quant à lui, réduit et ne concernerait plus que les véhicules les plus propres. Et tandis que les bonus accordés aux voitures hybrides pourraient être diminués, ceux accordés aux voitures thermiques risqueraient même d’être supprimés. Le quotidien économique indique par ailleurs que la prime portant sur les véhicules électriques pourrait être légèrement revue à la baisse. Elle représente actuellement un véritable argument pour inciter à l’achat de ce type de véhicules. D’après Les Echos, ce durcissement devrait alors rapporter quelque 100 millions d’euros en 2014.