La fin de semaine et le week-end du 7 décembre seront marqués par un net refroidissement des températures et un risque de chutes de neige sur une bonne partie du pays. Voici, d'après les prévisions de La Chaîne...
Protéger ses proches en cas de mort prématuré ou non. Voici l’objectif d’une assurance décès. Contrairement à l’assurance obsèques, qui ne couvre que les frais d’obsèques, cette prévoyance permet de "prévoir le versement, à son décès, d'une somme (capital ou rente), à un bénéficiaire désigné au préalable", explique Malakoff humanis. Il est possible d’y souscrire à titre individuel ou bien via un contrat collectif, engagé par son employeur.
La souscription d’un tel contrat peut être limitée ou non dans le temps. Dans le premier cas, si l’assuré est toujours en vie à l’échéance fixée, le contrat, nommé "à fonds perdu" est suspendu.
Dans le second cas, le contrat se termine le jour où l'assuré décède. Le capital sera donc automatiquement versé à la personne choisie.
Assurance décès : existe-t-il un âge idéal de souscription ?
Il est possible de souscrire à une assurance décès dès l’âge de 18 ans, voire dès 16 ans dans certaines compagnies. L’adhésion se fait pour un an, puis le contrat se renouvelle par tacite reconduction. Quant aux cotisations, elles sont payées chaque mois, trimestre, semestre ou année.Il n’y a cependant pas d’âge idéal pour contracter une assurance décès. Tout dépend en effet de votre situation familiale (couple avec enfant, couple avec une grande différence d’âge, etc.), de vos projets ou encore des modalités propres aux contrats offertes par les compagnies d’assurance.
En réalité, la problématique de l’âge n’a que peu d’incidence sur un contrat vie entière. C’est le montant de votre épargne qui intéresse votre assureur.
Qu’en est-il de l’âge maximal ?
Assurance décès : jusqu’à quel âge peut-on y souscrire ?
L’âge de souscription maximum se situe habituellement autour de 65 ans. Renseignez-vous toutefois auprès de votre assureur potentiel sur les conditions d’âge prévues. Car certains permettent à leurs clients de consentir une assurance décès jusqu’à 70 ans, et d’autres peuvent imposer un âge limite de 55 ans.
Cela dépend aussi du type de contrat : l’âge maximum de souscription est en principe moins élevé pour une assurance temporaire décès que pour un contrat vie entière, qui peut passer à 75 ans, note la Maif.
Dans quels cas est-il judicieux d’opter pour une assurance décès ?
Assurance décès : vaut-elle vraiment le coup ?
La Maif a détaillé différents cas concrets ou l’assurance décès a une réelle plus-value :
- Protection du concubin ou partenaire de Pacs : en cas de décès de l’un des membres du couple, la succession ne prévoit rien pour le survivant (en dehors de la réalisation d’un testament)
- Protection du conjoint, en cas de grande différence de revenus : grâce à l’assurance décès, il bénéficiera d’un capital pour maintenir son niveau de vie
Quant au montant des cotisations, il dépend de votre âge lors de la souscription et de la valeur du capital garanti. Pour un montant de capital décès de 100 000 euros, il varie de 100 ‘souscription à 30 ans) à 1200 € (souscription à 50 ans) en fonction des assureurs.