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Depuis plusieurs mois, une nouvelle arnaque organisée par les cybercriminels cible les locataires. Planet vous en dit plus.
IllustrationIstockPendant près d'un an, une série d'arnaques aux SMS frauduleux a été mené par deux mineurs. Ces derniers sont soupçonnés de s'être fait passer pour l'Antai, l'agence publique chargée de recouvrir les amendes routières. Voici quel était leur stratagème.
Le phishing est une technique insidieuse qui permet de déjouer la vigilance des utilisateurs. Les malfrats se font passer pour un service légitime ou une personne de confiance pour dérober de l’argent à leurs cibles. Après l’arnaque au colis et l’arnaque au proche en situation d’urgence, focus sur une autre escroquerie régulièrement utilisée : l’arnaque aux faux avis de contravention.
Ce 2 janvier 2024, Le Parisien rapporte que deux jeunes de 19 ans ont été arrêtés. Alors qu’ils ont déjà reconnu les faits, ils seront jugés le 3 avril prochain au palais de justice de Paris. Les deux suspects sont accusés d’avoir échafaudé pendant un an des opérations de phishing en se faisant passer pour l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai).
Comment éviter l’arnaque aux fausses amendes ?
Le principe reposait sur la peur. Les SMS frauduleux signalaient des fausses amendes aux victimes. Et d’indiquer qu’elles seraient majorées en cas de non-règlement. Les utilisateurs étaient ensuite invités à cliquer sur un lien qui les redirigeaient vers un faux site de l’ANTAI. Les escrocs leur demandaient de saisir leurs numéros de carte bleu et d’autres informations personnelles.
C’est là que le piège se refermait, les malfrats pouvant faire des courses en ligne ou revendre les données à des pirates. En tout, ce sont pas moins de 1700 personnes qui ont été victimes de cette campagne de phishing pour un préjudice total de 19 000 euros. Alors, pour éviter de vous faire avoir, voici quelques conseils :
- Gardez à l’esprit que les avis de contravention sont envoyés dans des courriers officiels et non dans des SMS.
- Si vous avez reçu un courriel, vérifiez toujours l’expéditeur. Les messages émanant de l’ANTAI doivent être envoyés par l’adresse suivante : nepasrepondre_noreply@antai.fr
- Dans le doute, ne cliquez pas sur les liens suspects. A la place, tapez directement les URL des plateformes officielles (antai.gouv.fr / stationnement.gouv.fr / amendes.gouv.fr) pour vérifier si une amende plane réellement sur vous.
