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Un scénario des plus effroyables. Devant la cour d'assises de Loire-Atlantique, Hubert Caouissin raconte ce qui s'est passé la nuit du 16 au 17 novembre 2017. Cet homme âgé de cinquante ans est accusé d'avoir commis le quadruple meurtre de la famille Troadec dans le cadre d'un conflit familial mêlant des histoires de jalousie et d'héritage mal partagé. Si le suspect nie avoir eu l'intention de tuer les victimes, il a tout de même avoué être à l'auteur du crime. Lors de son procès, l'époux de Lydie Troadec revient sur la nuit où il a fait ce qu'il appelle "une grosse connerie".
Lors de son procès, le prévenu revient sur les heures et les jours qui ont suivi la tuerie. D'après les informations relayées par 20 minutes, cette prise de parole du suspect s'est avérée particulièrement pénible pour les proches de la famille Troadec. Le 17 février, Hubert Caouissin rentre chez lui dans le Finistère, à plus de 300 kilomètres de l'endroit où a eu lieu le quadruple meurtre. Il aurait immédiatement avoué le crime à sa compagne, Lydie. "Il avait du sang sur la veste et son pantalon. Il était parti pour espionner, ça n'avait pas de sens pour moi. C'était irréel", témoigne cette dernière. Le soir-même, le couple retourne sur le lieu du crime pour en effacer toutes les traces.
Affaire Troadec : le couple retourne sur les lieux du crime
La femme du suspect, accusée de recel de cadavres, serait restée dans la voiture. De son côté, Hubert Caouissin aurait pénétré à nouveau dans la maison d'Orvault : "J'ai vu que les corps n'avaient pas bougé, qu'ils avaient changé de couleur. Tout était renversé par terre. J'étais surpris", témoigne l'accusé à la barre. Comment se débarrasser des corps gisant sur le sol ? Le suspect dit avoir vidé le garage pour y stationner le véhicule de Sébastien, l'un des deux enfants Troadec. Il aurait mis un sac plastique sur la tête et les épaules de chaque dépouille avant de les mettre dans le coffre de la voiture. Avant de repartir chez lui, Hubert Caouissin aurait pris le soin d'emprunter des vêtements au père de famille afin de lui ressembler et de sortir du domicile sans encombre.
Durant son procès, Hubert Caoussin raconte comment il se serait débarrassé des corps des victimes...
Affaire Troadec : des corps dépecés puis brûlés
"Je suis allé chercher un couteau, une scie et une pierre à aiguiser", raconte le suspect à la barre. À Pont-de-Buis, dans la ferme où habite le couple, les corps gisent sur une bâche. Quand l'heure vient de se débarrasser des dépouilles, Hubert Caouissin aurait décidé de retirer la tête des victimes. Il ne voulait "surtout pas" les voir, selon son témoignage. Il détache les membres des victimes uns à uns, la peau, les muscles. Il brûle une partie des restes des corps dans la chaudière, et en cache d'autres dans les ronciers. "J'étais dans un autre monde, dans ma bulle", explique-t-il.
Là, le suspect dévoile ce qu'il aurait fait des têtes des victimes...
Affaire Troadec : "Ça tapait dans mon dos"
Une fois les corps brûlés, que faire des têtes des victimes ? Toujours selon 20 minutes, ils auraient été "brûlés puis ensevelis dans une zone marécageuse de bord de mer". Si des fragments de chair et d'os des victimes ont été retrouvés, il ne reste rien de leurs crânes. "Je les ai mis dans un sac. Ça tapait dans mon dos. J'ai eu une crise de panique. J'ai eu l'impression qu'ils m'attaquaient", rapporte l'accusé à la barre.
D'après Ouest France, Hubert Caouissin maintient ne pas avoir voulu donner la mort aux quatre membres de la famille Troadec. "Ce sont des violences volontaires ayant entraîné la mort sans avoir l'intention de la donner, c'est ça que vous dites ?", interroge la présidente de la cour d'assises. Le suspect acquiesce.