De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Douze jours après le signalement de la disparition de la famille Troadec à Orvault, près de Nantes, le procureur de la République de Nantes a confirmé que des traces de sang appartenant aux membres de la famille ont été retrouvées à leur domicile. La découverte de nombreux messages au ton très sombre postés sur Internet par le fils aîné, Sébastien, âgé de 21 ans, inquiètent les enquêteurs. Son véhicule n'a par ailleurs toujours pas été retrouvé.
Très actif sur les réseaux sociaux et un forum consacré aux jeux vidéo, le jeune homme s’y exprimait ouvertement sur ses relations conflictuelles avec son père. "Punaise hier de 2 h du mat à 20 h mon père gueuler j’arrête pas de lui dire "ferme ta gueule" il continue à brayer" ou encore "Mes parents gueulent tout le temps et boivent", écrivait-il en 2013 sur Twitter, rapporte Le Point.
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Une personnalité sombre et instable
Sébastien, décrit comme fragile psychologiquement, manifestait un certain mal-être. De l'ensemble de ces messages postés sur Internet, se dessine une personnalité sombre. "Putain vivement ma mort, la vie me saoule", "si ont savait ce qui se passer réellement dans ma tête ont me prendrer pour un fou sans morale", "je ne sais pas pourquoi je vie, ces bien la vie mais répétitif, et j'ai toujours rêvé de ma mort" (sic), postait-il sur Twitter en 2013. "On arrête d’avoir peur du monstre en dessous du lit lorsqu’on comprend que ce sont nous les monstres", écrit-il dans la description de son profil Instagram. En août 2016, il publiait également une photo de lui avec un faux tatouage de larmes sous l’œil, symbole de la perte d’un proche ou du fait d’avoir tué quelqu’un.
D'après les enquêteurs, Sébastien Troadec serait également "instable". En effet selon Le Parisien, après avoir été victime de harcèlement, le jeune homme aurait "pété les plombs" et à son tour proféré des menaces de mort sur un blog en 2012 lorsqu'il était lycéen. Il a été condamné pour ces faits à des travaux d’intérêt général.
Des similitudes avecl'affaire Dupont de Ligonnès
Le jeune homme était étudiant en BTS systèmes numériques au lycée Saint-Gabriel à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée. Or, Arthur, le fils aîné de la famille Dupont de Ligonnès, était scolarisé dans le même établissement en BTS génie informatique. Une coïncidence troublante qui met en parallèle les histoires de ces deux familles de la région de Nantes et fait craindre à beaucoup que les Troadec aient subi le même sort que les Dupont de Ligonnès. En 2011, le corps de la mère et des quatre enfants avaient été retrouvés enterrés sous la terrasse de la maison familiale. Le père, Xavier, suspect principal, n'a jamais été retrouvé.
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