De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Deux témoignages accablants
Le témoignage du cousin de Maëlys a été un des arguments de maître Jakubowicz, l’avocat de Nordahl Lelandais, pour remettre en cause la chronologie établie pour les enquêteurs. Ce proche disait avoir vu la fillette au mariage jusqu’à 3h15, alors que les autorités ont établi l’heure de sa disparition à 2h45.
Cependant, le cousin de Maëlys est revenu sur sa déclaration, comme l’a indiqué cette semaine BFM TV. Lors de troisième audition, il a raconté : "En premier lieu, j'ai dit au revoir à la mariée qui était à l'entrée de la salle, et je suis retournée dans la salle pour dire au revoir au marié, Eddy. J'ai alors vu Maëlys. Elle m'a tapé sur la fesse en me disant de faire un bisou à ma fille... Il était entre 2h45 et 3h. Je vous donne une fourchette car je n'ai pas regardé l'heure. Lorsque je suis parti, il était 3h10 ou 3h20".
Un autre témoin assure également avoir vu Nordahl Lelandais parler à Maëlys à l’extérieure de la salle. Il aurait demandé à la fillette de passer par une autre entrée de la salle, en lui disant qu’il passerait par un autre chemin avant de la retrouver à l’intérieur. Le suspect a assuré qu’il avait proposé cela pour éviter que l’enfant ne se prenne les pieds dans les câbles du DJ précise BFM TV.
La maman de Maëlys reconnaît sa fille
Les images de vidéosurveillance de Pont-de-Beauvoisin prises à 2h47, montre un voiture - identifiée par les enquêteurs comme celle de Nordahl Lelandais – avec à l’avant, une silhouette portant une robe blanche. Or c’est la tenue que portait Maëlys le soir de sa disparition.
Cette semaine, BFM TV a révélé que la mère de la fillette, Jennifer de Araujo, avait formellement reconnu son enfant sur le cliché extrait de la vidéo que lui ont présenté les autorités. "Cette certitude s'appuie sur les dimensions de la silhouette dans le véhicule, la couleur blanche de sa robe mais aussi sur la taille assez large de la bretelle du vêtement.", écrit BFM.
En revanche, comme le précise une source proche de l’enquête, les parents de Maëlys n’ont pas été entendus par le juge à ce propos. Leur reconnaissance n’a donc pas de valeur juridique.
Quand la tante de Maëlys livre un témoignage bouleversant
Cela fait bientôt cinq mois que Maëlys a disparu et pour ses proches c’est un drame insupportable à vivre. Cette semaine, Séverine, la tante de la fillette, a écrit un texte poignant sur Facebook à destination de sa nièce. "Petite princesse, si tu savais comme c'est difficile sans toi 20 semaines en enfer.. Et ça continue... Combien de temps encore avant que tu sois de retour parmi nous ?", écrit-elle avant de détailler le soutien que reçoit la famille : "Si tu voyais ma louloute tout ce que font [des] inconnus, pour toi, pour nous, tu serais comme une dingue ! Des dizaines de nounours en tout genre, des fleurs, des dessins, des petits mots, déposés au quotidien, des milliers d'affiches placardés partout, des autocollants collés sur les voitures, les camions, des centaines de kilomètres parcourus pour te chercher... De quoi réchauffer nos cœurs et se sentir moins seuls..."
Elle assure ensuite que la famille est prête à se battre pour "la vérité", pour la "retrouver". Pas question d’abandonner.
Nordahl Lelandais fait une demande de remise en liberté
Mardi, Nordahl Lelandais a déposé une demande de remise en liberté dans le cadre de l'affaire Maëlys. Une requête qui entre parfaitement dans la stratégie de la défense établie par Maître Jakubowicz alors que le suspect clame son innocence depuis le début de l’affaire. Par ailleurs, c’est une demande que peut faire tout mis en examen et à laquelle le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat compte s’opposer.
En revanche, il est très peu probable que Nordahl Lelandais soit libéré. Le trentenaire est également mis en examen dans pour l’assassinat du caporal Artur Noyer, dont le crâne a été retrouvé début septembre et il faudrait qu’il dépose dans cette affaire, la même demande, détaille RTL.