Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Une audience pour discerner la vérité des mensonges. Nordahl Lelandais est jugé par la cour d’assises de Savoie depuis le lundi 3 mai pour le meurtre du caporal Arthur Noyer dans la nuit du 11 au 12 avril 2017. Depuis quatre jours, l’ancien maître-chien maintient sa version d’une mort accidentelle, évoquant une dispute qui aurait mal tourné alors que la victime était alcoolisée.
Nordahl Lelandais : "Un père défaillant et absent, une mère qui le déifiait"
Mercredi 5 mai, deux proches de Nordahl Lelandais sont venus témoigner de sa vie avant le meurtre, eux qui l’ont vu quelques heures avant cette nuit d’avril. La mère de l’accusé a elle aussi pris la parole, demandant à son fils de dire la vérité, "rien que la vérité". Comme l’explique Marianne, durant l'enquête, plusieurs experts psychiatriques ont remonté la vie de l’ancien militaire, jusqu’à son enfance et ont conclu en 2018 à une "double altération affective : un père défaillant et absent, une mère qui le déifiait".
Nordahl Lelandais est né en 1983 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et est le deuxième enfant de Christiane et Jean-Pierre Lelandais. En 2017, Le Parisien revenait sur son prénom aux consonances scandinaves, comme celui de son frère Sven : l’idée serait venue de leur père, qui travaillait dans une entreprise finlandaise. Cité par Marianne, Nordahl Lelandais aurait donné une autre version de l’histoire devant les experts psychiatriques, déclarant : "Il nous a appelés Sven et Nordahl car nous descendons des Vikings… On descend de Guillaume le Conquérant et de Richard Cœur de Lion, si la monarchie avait continué, mon père serait duc de Normandie". Le père de Nordahl Lelandais est décédé en janvier 2021, quelques mois seulement avant l'ouverture du premier procès de son fils.