Parmi les 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, Christian L., un pompier professionnel, est également jugé pour détention d’images pédopornographiques. Sa compagne a été entendue comme témoin...
Un dernier au revoir. Justine Vayrac, 20 ans, sera inhumée vendredi 4 novembre dans son village de Tauriac (Lot), près de deux semaines après sa disparition à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) lors d'une soirée en boîte de nuit. L'avis de décès publié dans La Dépêche, cité par France 3, donne quelques précisions : "La famille et les proches de Justine VAYRAC vous informent que la cérémonie religieuse aura lieu le vendredi 4 novembre 2022, à 10 heures, en l'église de Tauriac, suivie de l'inhumation au cimetière du village".
Meurtre de Justine Vayrac : des obsèques dans la plus stricte intimité
"Un registre de condoléances est à votre disposition à la mairie de Tauriac et à la chambre funéraire de Saint-Céré", ajoute l'avis de décès, précisant que les fleurs naturelles seront les seules acceptées. Comme l'explique France 3, les obsèques de la jeune femme se dérouleront dans la plus stricte intimité puisque l'accès sera interdit à la presse et le village sera bouclé par la gendarmerie.
Le corps de Justine Vayrac avait été retrouvé le 27 octobre, quatre jours après sa disparition et quelques heures après les aveux de son meurtrier présumé, Lucas L., une de ses connaissances. Âgée de 20 ans, elle était la mère d'un petit garçon de deux ans et demi. Décrite comme intelligente, joyeuse et empathique, la jeune femme sortait une fois par mois avec ses amis en boîte de nuit. Selon les proches présents avec elle, elle aurait expliqué samedi 22 octobre s'être sentie mal après avoir bu quelques verres d'alcool, décidant alors d'aller dormir dans sa voiture. C'est à ce moment-là qu'elle a croisé Lucas L., qui a proposé de rester à ses côtés.
Cet homme de 21 ans a été mis en examen pour viol, séquestration et meurtre et, selon le parquet, il a avoué "avoir tué la victime alors qu'ils étaient tous les deux à son domicile et qu'ils venaient d'avoir un rapport sexuel consenti". Des explications mises en cause par les résultats de l'autopsie : Justine a été étranglée et son visage portait la marque de nombreux coups. Auprès des enquêteurs, le suspect a expliqué lui avoir "donné un coup de poing, ce qui aurait occasionné le décès". Il a ensuite dissimulé son corps en forêt à l'aide d'un "engin agricole".