Meurtre de Grégory Villemin : nouveau rebondissement dans cette affaire AFP
Alors que Jacqueline Jacob a récemment été identifiée comme étant l'un des corbeaux qui a écrit aux parents de Grégory Villemin, ses avocats ont retrouvé des éléments qui bouleversent l'enquête. 

Plus de trente ans après la découverte du corps du petit Grégory Villemin dans la Vologne, une expertise judiciaire a permis de faire un grand pas. En fin de semaine dernière, le Journal du Dimanche révélait en effet qu’une expertise judiciaire avait permis d’identifier l’un des corbeaux qui pendant plusieurs mois avaient inondé les parents du petit garçon d’appels et de courriers malveillants. Selon ce document, il s’agirait de Jacqueline Jacob, la grand-tante de l’enfant retrouvé mort. Une découverte qui avait alors porté tous les soupçons sur elle et son mari, Marcel.

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L’avocat de la famille Villemin n’y croit pas

Mais cette semaine, l’affaire semble avoir refait un pas en arrière. Les avocats du couple Jacob ont en effet retrouvé des papiers qui fournissent un alibi à leurs clients. Ce document tend à prouver qu’au moment où Grégory Villemin a été enlevé, ils étaient tous les deux au travail. "C'est la pierre tombale du dossier" en ce qui concerne mon client, a déclaré Me Stéphane Giuranna, avocat de Marcel Jacob, dans les colonnes de Vosges Matin. "On me dit depuis le départ qu'il y a un flou dans l'alibi, or j'ai retrouvé le petit détail qui avait été vérifié auprès de leur employeur : il y a un alibi clair, net, vérifié 96 heures après les faits", a-t-il également souligné. Jacqueline et Marcel Jacob auraient ainsi participé à une réunion syndicale jusqu'à 17 heures. Leur présence à tous les deux aurait été attestée par leur patron, assure l’avocat qui se base sur un procès verbal saisi par les gendarmes lors de perquisitions au domicile du couple en juin dernier. Par ailleurs, et comme le rappelle Me Alexandre Bouthier, l’avocat de Madame Jacob, cette dernière a toujours affirmé être restée au travail jusqu’à heures le jour de la disparition de l’enfant.

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Des éléments qui ne convainquent cependant pas l’avocat de la famille Villemin, Me Thierry Moser. "Cet alibi est invérifiable, a-t-il déploré. Je suis convaincu que cet alibi n’est qu’un rideau de fumée". Actuellement, Jacqueline et Marcel Jacob sont tous les deux mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.  

En vidéo - Malgré la libération des époux Jacob, les parents de Grégory Villemin ne perdent pas espoir