Affaire Grégory Villemin : les derniers tests ADN vont-ils parler ?

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L’enquête va-t-elle enfin être résolue ? Près de trente ans après la mort du petit Grégory dans les Vosges, le procureur général de Dijon, Jean-Marie Beney doit annoncer ce mercredi après-midi les résultats des dernières analyses effectuées dans le cadre de cette affaire. D’après le parquet, il va en effet faire "un point précis sur l’état de l’avancement du dossier et les dernières expertises ADN", lors d’une conférence de presse. Aucune précision n’a cependant été apportée quant à la teneur des informations qui vont être communiquées d’ici quelques heures.

Des prélèvements effectués sur les vêtements et les chaussures de Grégory
En 1984, Grégory  Villemin, 4 ans, avait été retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne (Vosges). Les derniers examens réalisés dans le cadre de cette enquête ont été autorisés en septembre dernier par la cour d’appel de Dijon, à la demande des parents du garçonnet. Ceux-ci portent sur les vêtements et les chaussures que portait l’enfant le jour où son corps a été retrouvé. Ces nouvelles recherches menées plus de 29 ans après les faits utilisent une méthode récemment mise au point par un laboratoire bordelais. Celle-ci permet notamment de déceler le profil ADN d’une personne à partir de scellés et ce, même si ces derniers comportent peu de cellules. 

Et alors que Le Parisien a annoncé que "dix profils ADN" avaient été isolés à l’issue de ces expertises, Me Thierry Moser, l’avocat des parents de Grégory a déclaré : "nous attendons les résultats de Bordeaux avec impatience et espoir".

L’affaire du petit Grégory a pendant longtemps fait la Une des journaux. Plusieurs membres de la famille du garçonnet ont en effet été soupçonnés de ce meurtre. Soupçonné un temps d'être l'auteur du crime du petit Grégory, Bernard Laroche, le cousin du père de Grégory, a d’ailleurs été tué en 1985 par ce dernier d'un coup de fusil.