De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En Haute-Saône, c’est toute une communauté qui est en émoi après la disparition d’Alexia Daval, dont le corps a été retrouvé brûlé. Sans nier la gravité des faits, le maire de la commune, Christophe Laurençot, a appelé tout le monde à rester calme et à ne pas "entrer dans une psychose". Il a également distillé des conseils, encourageant ses administrés à "rester unis et à ne pas sortir seuls". Aucun suspect n'a été interpellé.
Philippe, habitant à quelques kilomètres de Gray, a bien l'intention d'appliquer à la lettre les conseils de l'édile. "J’ai une copine qui court aussi et elle va aller s’acheter une bombe lacrymogène. Elle ne veut plus aller courir seule et je suis allé courir avec elle du coup. Moi aussi j’ai peur pour elle", explique-t-il à Planet.
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Pas de psychose mais des inquiétudes
Si selon Philippe, "de plus en plus de gens ont la trouille", il regrette que d’autres affaires n’aient pas suscité de réactions avant : "Il y a eu ce sexagénaire qui a été très insistant auprès des deux adolescentes et il y a aussi eu une tentative d’enlèvement devant une école, il y a peu de temps."
Il note toutefois que depuis que l’affaire a éclaté, beaucoup plus de gendarmes sont présents. D’autres habitants, souhaitant rester anonymes ont fait part de leurs vives émotions, confiant être "particulièrement touchés et bouleversés". Si certains avaient déjà peur de sortir le soir seuls, c’est encore un peu plus le cas depuis le début de l‘affaire. Une information judiciaire pour "assassinat" a été ouverte et confiée à un juge d’instruction du pôle criminel de Besançon.