De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une maison aux souvenirs à la fois heureux et funestes. Ce petit pavillon, situé à Gray-la-Ville (Haute-Saône), a une valeur des plus symboliques pour la famille d'Alexia Fouillot, tuée par son mari Jonathann Davaldans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. Selon les informations du Parisien, une décision de justice avait imposé au meurtrier, alors propriétaire de la moitié du bien immobilier, de céder ses parts aux parents et à la soeur de la victime. Au début du mois de juillet, donc, Isabelle Fouillot, la mère d'Alexia, assistera à la levée des scellés et pourra enfin récupérer les clés de cette maison familiale.
Avant d'être une sordide scène de crime, cette maison au numéro 18 était l'endroit où Isabelle est née et a grandi. Dans les colonnes du quotidien régional, les avocats de la famille, Maîtres Gilles-Jean et Jean-Hubert Portejoie, soulignent : "Les parents d’Alexia n’avaient qu’une seule véritable revendication, c’était de récupérer cette maison de famille, à la fois lieu du bonheur et de la tragédie". Condamné à 25 années de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse, Jonathann Daval est légalement indigne de toute succession d'Alexia Fouillot.
Affaire Daval : quelle suite pour l'enquête ?
Si la question de la cession des parts de la maison de Gray-sur-Ville est derrière la famille Fouillot, un autre volet de l'enquête reste ouvert. Alors qu'il était encore sous scellés, le domicile a fait l'objet d'un cambriolage en 2019. Parmi les objets volés, deux sextoys, l'album de photos du mariage d'Alexia et Jonathann, un caméscope et l'alliance de la défunte. Selon Le Parisien, le cabinet Portejoie a porté plainte avec constituion de partie civile suite à ces vols.