De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
30 octobre 2017. Ce jour d'automne, le corps sans vie d'Alexia Fouillot est découvert dans un bois d'Esmoulins (Haute-Saône), non loin de Gray-la-Ville. Deux jours plus tôt, le mari de la victime, Jonathann Daval, signalait la disparition de son épouse partie faire un footing en début de matinée. La vingtenaire a-t-elle fait une mauvaise rencontre sur le chemin de son jogging ? Si cette affaire "en rappelle tant d'autres" comme le souligne à juste titre le quotidien Sud Ouest, la découverte du cadavre a permis d'exclure cette piste et d'élucider le crime.
"Un meurtrier qui se situe dans la sphère familiale"
Au micro de RTL, Emmanuel Dupic revient sur ce jour qui a bouleversé l'enquête. "On retrouve une jeune femme qui a été partiellement brûlée, qui présente des traces probablement de strangulation au niveau du cou et qui présente également un visage extrêmement tuméfié, c'est à dire qu'elle a reçu des coups importants sur le visage", raconte le procureur qui était alors en charge de l'affaire. "Les professionnels du crime vous diront qu'effectivement, ce sont des manifestations plutôt d'un meurtrier qui se situe dans la sphère familiale. C'est un meurtrier qui connaît sa victime parce qu'il y a un grand acharnement", poursuit-il.
Les enquêteurs entreprennent alors une surveillance plus poussée de l'époux d'Alexia, qui finit par avouer le meurtre de sa femme après plusieurs auditions. "Ça fait partie des catégories des aveux qu'on obtient parce qu'on est acculé. On est dos au mur", souligne celui qui était également avocat général au procès. Procès qui, en novembre 2020, a conduit à la condamnation de Jonathann Daval à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa femme.