De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ouest France, ne s’imaginait sans doute pas devoir écrire un jour un article sur lui-même dans son propre journal. Et pourtant… Ce cycliste du dimanche raconte : "c’était une belle matinée. L’un des meilleurs coureurs bretons emmenait notre joyeuse troupe sur les routes autour de Saint-Brieuc. Au retour, nous foncions vent dans le dos, accroché à la roue de cette jeunesse triomphante. (…) Quand soudain, trois éclairs, dans notre dos.""Votre radar a dysfonctionné !"Sur le coup, le fait d’être ainsi flashé à 70km/heure à vélo fait rire le journaliste et ses amis "Onze secondes de pur bonheur" narre-t-il. Le groupe se rappelle, au passage, une histoire similaire qui avait déjà bien fait plier les internautes il y a quelques temps...
"Monsieur l’agent du centre automatisé de traitement des infractions, je vous imagine perplexe devant les trois photos prises, dimanche matin, à Hillion (Côtes-d’Armor). Image inhabituelle, je pense : une vingtaine de cyclistes, le nez dans le guidon, flashés dans une descente limitée à 70 km/h."Frédéric Barillé, journaliste àCependant si l’auteur de l’article avoue sa faute (dans son propre journal !) c’est pour une raison bien précise : "si je me dénonce, c’est pour plaider la cause des copains. Parce que nous, Monsieur, on n’était certainement pas en excès de vitesse. Et à l’instant dit, aucune voiture ne nous a doublés, déclenchant la machine à verbaliser. Bref, votre radar a dysfonctionné…"
Aucune réaction de la préfectureEn essayant de le joindre sur son lieu de travail, nous apprenons que M. Barillé est en congé aujourd’hui. Mais son assistant nous informe que l'auteur n’a pas eu de retour de la préfecture suite à son article. Et que le radar en question, à sa connaissance, a toujours bien fonctionné. Enfin, il nous confie amicalement que le journaliste est très sollicité par les médias depuis la parution de son article, auquel il n’aurait a priori "rien à ajouter". Dans son papier, le journaliste cycliste conclut par un savoureux détail démontrant son sens de la chute : "ce dimanche matin, comme pour toutes nos virées, notre petite équipe s’était donné rendez-vous devant le commissariat !"