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"On nous a vendu du rêve, comme quoi c'était parfait. Mais on nous a menti, c'est vraiment difficile", assène sans ambages Soujoud, qui habite l’éco-quartier de la Luciline à Rouen depuis cinq ans désormais. Dans les colonnes de France Bleu, elle explique certains des graves problèmes financiers auxquels font face les résidents, du fait du réseau de chaleur installé dès 2011. Ainsi, tous les ans elle paye davantage de charges que de loyer et ces dernières ne cessent de grimper encore et encore. Au moment de son témoignage, elle payait quelques 2 500 euros par année pour sa seule consommation d’énergie, avec l’aide des allocations logement qu’elle perçoit heureusement.
Soujoud est loin d’être la moins bien lotie, semble-t-il. Un autre résident, qui a préféré rester anonyme, dit avoir payé… 9 000 euros en deux ans. On lui avait pourtant annoncé qu’il n’aurait que 849 euros annuels à régler, lors de la réalisation de son diagnostic de performance énergétique.
Pire encore ! A ce prix-là, il fait tout de même face à un nombre de défauts plus qu’important. "Il faut laisser couler l'eau une minute pour avoir de l'eau tiède. Les radiateurs ne chauffent pas bien. J'ai dû acheter des radiateurs électriques pour cet hiver, alors que c'est un appartement écologique, que je n'ai quasiment pas besoin de chauffer en temps normal", détaille-t-il par exemple. Tout ou partie du quartier, semble-t-il, est concerné.
Pourquoi avoir opté pour un réseau de chaleur plutôt qu’une installation électrique classique ?
La ville de Rouen a décidé, en 2011, de construire son éco-quartier de sorte à ce qu’il puisse être neutre en énergie. C’est pourquoi elle a décidé de la mise en place d’un réseau de chaleur, reposant sur une série de pompes puisant dans la nappe alluviale. Hélas, cet accomplissement technologique s'avère apparemment très coûteux pour les habitants du quartier.
Pour y remédier - et, d’abord, identifier la source exacte du problème - la métropole de Rouen a décidé le lancement d’un audit indépendant en mai 20021.