Procès de la banalité du mal, ralentissement de l’inflation… Quoi de neuf ce vendredi 4 octobre 2024 ?
Au procès de Mazan, les 51 co-accusés continuent de contester le viol. L’écart se creuse entre Michel Barnier et le camp présidentiel. Les prix progressent moins vite qu’à la même époque l’année dernière, sans baisser pour autant. Tour d’horizon de l’actualité de ce vendredi 4 octobre 2024.

À la Une de la presse nationale et régionale ce matin : Alors que la cinquième semaine du procès de Mazan touche à sa fin, les audiences des 51 co-accusés se poursuivent. Si Dominique Pélicot a reconnu les faits “dans leur totalité”, la plupart continuent de nier avoir abusé sexuellement de Gisèle Pelicot. Dans cette affaire, pas de profil type d’agresseur et, malgré l’effroi qu’elle implique, beaucoup continuent de banaliser la culture du viol

Le Chef de l’État cherche sa place

En retrait depuis la nomination du nouveau Premier ministre à Matignon, Emmanuel Macron tente tant bien que mal de reprendre le lead sur les grandes orientations du pays alors que sa popularité ne cesse de s’effondrer. 

Des prix qui progressent moins vite 

Vidéo du jour

En septembre 2024, les prix ont augmenté de 1,2 % sur un an contre 4,9 % enregistrés un an plus tôt à la même période. Mais si les prix progressent moins vite, ils ne baissent pas pour autant. Voici l’essentiel de l’actualité du vendredi 4 octobre. 

Libération

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Libération

“L’effrayante banalité des 50 accusés” titre le quotidien Libération. Loin de l’image du “monstre” ou du “violeur fou”, les hommes ayant agressé sexuellement Gisèle Pélicot ont entre 26 et 74 ans et viennent de tous les milieux professionnels : ouvriers, chauffeurs routiers, journaliste, surveillant pénitentiaire, informaticien, infirmier ou encore militaires. La quasi-totalité d’entre eux ne souffre d’aucune pathologie psychique. “Tu ne t’imaginerais pas qu’ils ont fait ça en les croisant dans la rue”, dit une jeune femme au quotidien. Ce procès de l’horreur “ravive le débat sur l’introduction du consentement dans le code pénal”.

L’Opinion

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L’Opinion

Depuis la nomination de Michel Barnier au gouvernement, Emmanuel Macron semble avoir déserté le paysage politique. Concernant la cote de popularité, le Premier ministre bénéficie de 52% d'opinions favorables, alors qu'Emmanuel Macron atteint seulement 26%, enregistrant une baisse significative de 3 points. Cela fait écho à la discrétion du chef de l'État qui préfère se concentrer sur la politique internationale et l'Europe, comme il l'a expliqué depuis Berlin.

Le Figaro

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Le Figaro

En annonçant une hausse d’impôts pour les ménages les plus aisés, Michel Barnier a définitivement rompu le dogme présidentiel de la stabilité fiscale. Une trentaine d’élus macronistes se sont déjà positionnés dans une tribune contre une hausse des impôts et l'ancien ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a d’ores et déjà annoncé qu’il ne votera pas les augmentations d’impôts souhaitées par le Premier ministre.

Ouest France

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Ouest France

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