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Le gouvernement a répondu cette semaine à la colère des éleveurs français en lançant un plan d’urgence. Une mesure qui n’a pas convaincu l’opposition. Ce que Christiane Jacob, le président du groupe Les Républicains n’a pas manqué de faire savoir mercredi à l’Assemblée. C’est une "pération de com’", une "mascarade", une "fumisterie" et même un "mensonge", a dénoncé l’ancien syndicaliste agricole. . "Ce que nous avons fait pour la Grèce, nous le devons aux paysans de France", a-t-il poursuivi avant d’appeler au remplacement de l’actuel ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll par un "ministre de l’Agriculture digne de ce nom". Le député estime en effet que le ministre "passe son temps rue de Solferino" à s’intéresser davantage aux affaires du PS qu’à celles du monde agricole. Une attaque que Manuel Valls n’a pas supportée.
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Valls accuse Jacob et la droite de "populisme"« Face à cette détresse (des éleveurs en difficulté financière), les vociférations, les mises en cause personnelles (...) ne sont pas dignes, M. Jacob, et ne sont pas à la hauteur de la situation", a répondu le chef du gouvernement. Remonté, le Premier ministre a ensuite accusé le député LR et la droite de faire preuve de « populisme » : "Est-ce que vous ne vous rendez pas compte, M. Jacob, qu'à travers ces propos, à travers cette attitude, à travers ce type d'attaque, ce n'est pas vous que vous aidez, vos amis qui en profiterez, mais le poujadisme, le populisme que vous êtes une nouvelle fois en train de soutenir ?". Et Manuel Valls de poursuivre en pointant le "mépris" de Christian Jacob, qu’il a ensuite opposé à la "la mobilisation et l'engagement sans faille" de Stéphane Le Foll.