De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Malgré les multiples mesures prises pour ralentir la propagation du virus, le Covid-19 continue de sévir aux quatre coins de la France. Selon l'Agence nationale de santé publique, on compte plus de 40 000 nouveaux cas dans les dernières 24 heures. Un chiffre "minimal et non consolidé en raison de difficultés identifiées dans la remontée des résultats de tests", précise l'organisme. Bien entendu, ces données ne comprennent ni les personnes asymptomatiques, ni celles qui ne se font pas tester.
Pour tenter d'endiguer cette seconde vague de coronavirus, le gouvernement n'avait plus d'autre choix que de durcir le ton. Il a fallu prononcer le mot resté tabou tout l'été : reconfinement. Depuis le vendredi 30 octobre 2020, les Françaises et Français sont donc de nouveau exhortés à ne plus sortir de chez eux. Excepté, bien sûr, pour les motifs valables avancés sur la fameuse attestation de déplacement. D'aucuns jugent toutefois ce nouveau confinement trop souple vis-à-vis de la situation épidémique. D'après les informations de BFMTV, l'exécutif souhaiterait reprendre la situation en main en durcissant les mesures.
Covid-19 : de nouvelles mesures dès le 5 novembre 2020 ?
Emmanuel Macron aurait pris la parole lors du conseil des ministres du 4 novembre 2020, indique La Voix du Nord. Selon Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, le président aurait tenu à rappeler "la gravité de la situation qui continue de se dégrader avec des services de réanimation de plus en plus proches de la saturation, avec un patient hospitalisé en raison du Covid toutes les 30 secondes en France". Des mesures, prises à un niveau plus local, devraient être prises. Si le porte-parole du gouvernement n'a pas fait d'annonce officielle, il a renvoyé au point hebdomadaire du 5 novembre 2020. Quelles restrictions sont sur la table ?
Covid-19 : l'idée d'un couvre-feu a-t-elle été abandonnée ?
Les restrictions à venir devraient être locales, pour s'adapter à la réalité épidémique de chaque métropole et département. Il y a quelques jours, le porte-parole du gouvernement annonçait la possibilité d'un couvre-feu à Paris, voire dans toute l'Île-de-France. Cette mesure aurait entre autres pour intérêt d'éviter les regroupements en soirée devant les commerces autorisés à ouvrir. Cette déclaration a été démentie par Matignon. D'après BFMTV, l'idée aurait été "tout simplement" abandonnée.
Néanmoins, la chaîne d'information en continu évoque l'interdiction de la vente d'alcool et des repas à emporter à partir de 22 heures, en particulier à Paris. Cette mesure pourrait entrer en vigueur dans les prochains jours.
Depuis quelques jours, les produits jugés non essentiels sont interdits à la vente dans les supermarchés. Une mesure qui pourrait être de nouveau abordée lors du point hebdomadaire...
Covid-19 : quid des produits non essentiels dans les supermarchés ?
Depuis le mercredi 5 novembre 2020, la ventre de produits non essentiels est interdite dans les supermarchés. Cette décision, prise par souci d'équité entre petits commerçants et grands distributeurs, est loin de faire l'unanimité. Si bien que certaines enseignes sont tentées de contourner l'interdiction. D'après Yahoo.fr, certains supermarchés comme Carrefour créent des "points commandes" où il est possible de commander sur place les produits considérés comme non essentiels.
Selon BFMTV, le gouvernement ne cédera pas. Au contraire : un conseiller du ministre des Solidarités et de la Santé aurait indiqué que le but de l'exécutif est de rappeler la situation tendue, notamment dans les hôpitaux. Pour le moment, il ne semble donc pas que les supermarchés bénéficieront d'un quelconque traitement de faveur.
Covid-19 : quels sont les établissements scolaires qui pourraient fermer ?
C'est l'une des grandes différences avec le confinement que nous avons connu au printemps 2020. Cette fois, les crèches, les maternelles, les écoles, les collèges ainsi que les lycées sont restés ouverts. Ceci dans le but, entre autres, d'éviter le décrochage des élèves et les inégalités des uns et des autres face au travail à la maison. Toutefois, cette décision est très contestée. Syndicats, enfants, parents d'élève, professeurs... Ils sont nombreux à juger les protocoles sanitaires difficilement applicables voire inexistants, souligne La Voix du Nord. D'après le quotidien régional, les lycées pourraient être les premiers établissements à refermer leurs portes.