La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le très célèbre marché de Rungis, dans le Val-de-Marne, n’échappe pas à la crise sanitaire qui frappe actuellement la France. Il a même été appelé en renfort. Selon les informations du Parisien, le plus grand marché du produits frais au monde a en effet été réquisitionné pour servir de morgue. Un des bâtiments réfrigérés du marché a été "réquisitionné par la préfecture mercredi", écrivent nos confrères. Une décision qui s’inscrit dans la mission qui a été confiée par le gouvernement aux préfets de France : trouver des lieux capables d’accueillir les dépouilles des victimes du Covid-19 pour soulager les services funéraires régionaux qui ne parviennent plus à faire face à l’afflux massif de défunts.
Les conditions sanitaires "les plus dignes et les plus respectables"
"Excentré et isolé des autres pavillons", le hall réquisitionné à Rungis pourra "accueillir les premiers cercueils dès ce vendredi et les familles pourront y avoir accès à compter de lundi", a expliqué le préfet de police, Didier Lallement, au Parisien. Ce dernier espère bien que ce lieu "de grande capacité" permettra d’atténuer "la tension qui persiste sur l’ensemble de la chaîne funéraire, et qui devrait durer pendant plusieurs semaines encore".
Le préfet a également tenu à souligner que les lieux seraient gérés par un opérateur funéraire expérimenté et que les conditions seraient toutes réunies pour les défunts y soient gardés dans les conditions sanitaires "les plus dignes et acceptables", et que leurs familles puissent y être bien accueillies. Des salons ont notamment été aménagés pour ces dernières.
Si la démarche peut surprendre, ce n’est pourtant pas la première fois qu’un entrepôt réfrigéré du marché du Rungis est réquisitionné pour servir de morgue temporaire. Cela avait déjà été le cas en 2003 lors de la canicule qui avait tué quelque 15 000 personnes en France, rappelle le quotidien.