La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Xavier ne se résume pas à ses crimes", tranche d'entrée de jeu Bruno de Stabenrath, ami d'enfance de l'homme le plus recherché de France, principal suspect de la tuerie de Nantes. Cet aristocrate, qui a rencontré Xavier Dupont de Ligonnès il y a plus de trente ans, signe un livre intitulé L'Ami impossible, qui doit être publié le 15 octobre aux éditions Gallimard. Pour en faire la promotion, autant que pour redorer un blason entaché par l'une des plus sordides affaires de l'histoire récente de l'Hexagone, il a accordé une interview au magazine Elle.
"Il est aussi un ami, un homme full of life ! Ce n'était pas quelqu'un de glauque", insiste "Stab, qui connaît "Ligo" depuis le lycée. Ils se sont rencontrés pour la première fois à l'occasion d'une leçon de langue, durant leur année de terminale au lycée Saint Thomas d'Aquin de Versailles. "Il m'a glissé son livre d'espagnol alors que j'avais oublié le mien. Il ressemblait à un cousin européen d'Elvis avec sa petite mèche rebelle, son sourire. Il était solaire et super sympa. On a tout de suite eu un coup de foudre amical", décrit-il.
Peut-on vraiment rester ami avec un homme soupçonné d'avoir tué toute sa famille ?
Seulement, voilà. Xavier Dupont de Ligonnès n'est probablement pas le plus normal des amis. Outre ses origines nobles, partagées par Bruno de Stabenrath, ou son fort penchant pour la religion - que l'on retrouve encore une fois chez son camarade -, il est aussi l'homme qui est soupçonné d'avoir minutieusement organisé l'assassinat de sa femme, de leurs cinq enfants et leurs deux chiens. Est-il possible de rester ami avec un individu pareil ? Oui, affirme "Stab". Mieux : si Xavier Dupont de Ligonnès revenait, il serait même prêt à "l'écouter"...
"Quand on aime quelqu'un, est-ce qu'on fixe un barème ? Pour moi, l'amitié est comme l'amour, pour le meilleur et pour le pire", déclare-t-il à nos confrères.