Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Beaucoup ont déjà réservé leurs vacances, d’autres ne vont pas tarder à chercher leur lieu de repos estival. À l’inverse, certains ne peuvent pas se permettre de partir en vacances. Les raisons sont nombreuses : une inflation constante, la hausse du prix du carburant ou encore l’augmentation du prix des vacances. Autant dire que même si elles sont censées être un repos mérité et indispensable, elles ne sont pas à la portée de tout le monde et deviennent une source de stress en raison des dépenses. Mais cela serait sur le point d’évoluer, puisque le gouvernement a décidé de mettre en place une série de mesures visant à aider les Français les plus fragiles.
Qui peut prétendre à cette aide ?
Comme annoncé ce vendredi 21 avril 2023 par Olivia Grégoire, ministre chargée des petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, un dispositif d’aide destiné aux Français en difficulté va être mis en place. Comme expliqué à nos confrères de Ouest-France, la ministre a évoqué ces mesures visant à accompagner les personnes "fragiles" dans des moments de repos.
Parmi ces personnes, sont concernées les personnes âgées isolées ou en situation précaire, les femmes victimes de violences domestiques et leurs enfants, ainsi que les enfants accueillis par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Cette dernière catégorie de personnes donne son nom au dispositif "Elles en vacances", comme l'explique nos confrères d'Au féminin.
Cette mesure vise à aider les 4 Français sur 10 qui ne partiraient pas en vacances chaque année, comme l’indiquent les chiffres de l’Insee. L’Etat souhaite ainsi augmenter l’enveloppe de l’Agence nationale pour les chèques vacances (ANCV) d’environ 3,5 millions d’euros. Ces trois actions évoquées précédemment visent près de 15 000 personnes et permettront "à 4 600 personnes de partir" cet été, présente Olivia Grégoire.
Les territoires prioritaires en guise d’expérimentation
Les jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont aussi bénéficiaires d’une aide supplémentaire par l’ANCV (Agence nationale pour les chèques vacances). Le ministère de l’Économie se joint à ce projet afin de compléter les mesures déjà mises en place par l’Éducation nationale en accordant 1 million d’euros dans le cadre du financement des "colos apprenantes".
Les enfants de 3 à 17 ans des quartiers prioritaires et les enfants en situation de handicap sont inclus dans ce dispositif. Dans la même tranche d’âge, les enfants qui relèvent de l’aide sociale à l’enfance ou les f oyers dont le quotient familial est inférieur ou égal à 1 500 euros font partie de ce service. L’aide de l’Etat est de 500 euros par enfant.
Lancée par Olivia Grégoire, cette expérimentation se veut "dédiée aux enfants des salariés et chefs d’entreprises des QPV" et est déjà accessible via l’ANCV. Les parents n’auront plus qu’à régler un reste à charge s’élevant à 50 euros afin d’envoyer leur enfant en colonie. Le dispositif devrait permettre à 2 500 enfants en plus de pouvoir découvrir la "colo apprenante".
Les territoires d’Outre-Mer intégrés
Les personnes résidantes en Outre-Mer sont touchées par une expérimentation d’aide au départ dans le cadre du programme "Destination France". Pour la seconde année de suite, des aides financières seront versées via l’ANCV pour les habitants des territoires d’Outre-Mer, grâce à un investissement de 1,4 million d’euros. L’année dernière, la moitié des seniors ont eu l’occasion de partir et cette mesure est donc prolongée. "L’idée est de voir jusqu'où on peut aller pour pérenniser la mesure", poursuit Olivia Grégoire.