Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
L’acquisition d’une maison de rêve à rénover en plein cœur de Paris a viré au cauchemar… Sur le papier, le bien mis à la vente était une affaire en or, au vu de sa rareté : un terrain de 2 032 m², un bâtiment sur rue, une cour intérieure, une demeure à l'arrière, de multiples jardins… Cet hôtel particulier aux allures de maison de campagne, situé à deux pas des Invalides et du Bon Marché dans le 7ᵉ arrondissement de la capitale, est un véritable diamant brut. L’édifice, abandonné depuis près d’une trentaine d’années et mis aux enchères à 6 millions d’euros en janvier dernier, a d’ailleurs déchaîné les passions. La vente a finalement été adjugée à 35 millions d’euros, soit plus de 22 000 euros le m². L’heureux propriétaire ne se doutait en revanche pas, que la bâtisse, qui était jadis voisine de l’appartement d’Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé, cachait un sombre passé…
Un hôtel particulier maudit ?
Lorsqu’il a voulu redonner toute sa beauté à ce lieu prestigieux fin février, l’hôtel particulier a livré ses obscurs mystères. C’est en effet lors de la sécurisation du bâtiment avant sa rénovation en février dernier, que les techniciens ont fait une macabre découverte, rapporte Le Monde : le corps d’un homme momifié, aplati sous des planches et des gravats, dans l'une des caves de la maison.
Immédiatement contactée, la brigade criminelle, dépêchée sur les lieux, a ouvert une enquête préliminaire, ordonnée par le Parquet de Paris. Elle a su lever le voile sur l'identité du cadavre retrouvé et les circonstances de sa mort.
Des premiers indices laissent à penser qu’il s’agirait d’un meurtre…
Maison à 35 millions d’euros : des traces de blessure par arme blanche retrouvées sur le corps
Traces de fractures, blessures par arme blanche… Le corps a parlé. Les premières investigations de l’enquête crédibilisent ainsi l'hypothèse d'un homicide volontaire.
L’identité de l’homme a également été retrouvé. Il s’agit d’un certain Jean-Pierre Renaud. Il serait mort il y a une trentaine d’années.
Une source policière a précisé au journal Le Monde que "ce serait plutôt un homme qu’on peut classer dans les SDF, avec des problèmes d’alcool. Il semblerait que ce soit une baston entre marginaux. C’était un peu un squat, à ce moment-là. Mais, on ne sait pas encore s’il a été tué sur place. Trente ans après, s’il s’agit d’une bagarre entre SDF alcoolisés, il n’y aura pas forcément de réponse, et l’auteur est peut-être même déjà décédé".
Si les enfants de la victime ont été retrouvés, depuis quelques mois, l’enquête est au point mort…
Hôtel particulier : des points non élucidés demeurent
L’enquête de voisinage n’a pas porté ses fruits. Quant à l’avocat chargé de la vente aux enchères, il reste ébahi par cette affaire. Il a d’ailleurs assuré aux policiers ne pas avoir eu connaissance de cette cave, qui n'apparaissait pas dans les constatations d’huissier effectuées il y a quelques années.
Qui est en revanche le nouveau propriétaire de cette bâtisse énigmatique ? Il s’agit de l'ancien président du directoire de Wendel, Jean-Bernard Lafonta. Le financier de 58 ans, qui prévoit de louer le lieu à une entreprise recherchant une adresse prestigieuse pour son siège social, doit respecter scrupuleusement le règlement de l'urbanisme du 7ᵉ arrondissement. Celui-ci le contraint à restaurer le bien à l'identique. Aucun ajout, ou extension de l’existant n’est possible.
Une question demeure cependant : la macabre histoire ne rebutera-t-elle pas les potentiels intéressés ?