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Darius Rochebin : le "Patrick Poivre d’Arvor" des JT en Suisse
Il est la star de l’information en Suisse. Né le 25 décembre 1966 à Genève, Darius Khoshbin (de son vrai nom) est élevé par une mère suisse et un père iranien. Très tôt fasciné par la télé, qu’il regardait religieusement avec ses parents, il rêve d’embrasser une carrière dans les médias. Après des études de lettres et d’histoire à l’Université de Genève, il choisit de se spécialiser en histoire soviétique en 1989.
À la chute du mur de Berlin cette même année, Darius Rochebin débute sa carrière en tant que localier au Journal de Genève et reporter dans les pays de l’Est, comme l’indique nos confrères du Parisien. En 1995, le journaliste intègre le service étranger au sein de la Radio-télévision suisse. Une belle ascension qui lui permet de réaliser des reportages aux quatre coins du monde, comme en Israël, aux États-Unis ou encore en Thaïlande.
Sa carrière connaît un véritable tournant lorsqu’il prend les rênes du journal de nuit, puis en 1998 du journal de 19:30 (ou plutôt du téléjournal, comme le disent nos voisins de Suisse romande). Un siège prestigieux que Darius Rochebin a occupé pendant 22 ans. En plus d’animer les éditions du week-end face à de millions de téléspectateurs, il présente aussi l’émission Pardonnez-moi sur RTS. Un rendez-vous dominical où le journaliste reçoit chaque semaine une personnalité publique qui est à la Une de l’actualité.
Véritable icône du petit écran helvétique, le "Patrick Poivre d’Arvor suisse" a interviewé une pléiade d’hommes politiques comme Emmanuel Macron, François Hollande et Éric Dupond-Moretti, mais aussi les sportifs Kylian Mbappé et Roger Federer ou encore des stars comme Gérard Depardieu et Carla Bruni.
Darius Rochebin : son nouveau rôle à la rentrée sur LCI
L’annonce du départ de Darius Rochebin a eu l’effet d’un séisme dans son pays. Véritable figure de l’info, il est à la fois adulé par les fans, les stars locales ainsi que ses confrères. Sa prestance et son élégance semblent vraiment plaire au public. "En vingt ans, je ne l'ai jamais vu qu'en costard-cravate, même l'été à une terrasse de café", reconnaît un journaliste genevois auprès du Parisien.
Pour l'écrivain Sylvain Tesson, interrogé à deux reprises par le journaliste-présentateur, "il incarne la Suisse : solide comme le roc, doux comme le lac". Sans oublier les milliers de témoignages de ses admirateurs qui touchent particulièrement le père de famille, marié à une médecin. "Je suis très ému par ces messages. Beaucoup de gens viennent me parler dans la rue. Ils m’encouragent. Ils me posent des questions sur ce que je ferai. Certains ouvrent même la fenêtre de leur voiture pour me crier ‘bonne chance’ en passant !", avoue-t-il à nos confrères suisses du magazine L’illustré.