271 000. C’est le nombre de victimes de violences conjugales en 2023, soit une hausse de 10% en un an en France. Voici les départements particulièrement concernés.
I3P : de quoi parle la mini-série policière de TF1 ?
Les fictions policières ont le vent en poupe. Une semaine après le final de Syndrome E, TF1 dévoile ce jeudi 20 octobre sa nouvelle mini-série I3P à partir de 21h10. Scindé en six épisodes de 52 minutes chacun, ce feuilleton imaginé par Jean-Christophe Grangé et réalisée par Jérémy Minui plonge les téléspectateurs au cœur d’un endroit rempli de mystères : l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police à Paris.
Au cœur de cette structure, Marc Lavoine incarne Mathias Bernardt, le chef d’équipe de l’infirmerie psychiatrique jouant un rôle clef pour les forces de l’ordre. Son pouvoir : examiner les individus interpellés et formuler un diagnostic selon leur profil. Amnésie, crise de délire ou enclin à des visions, chaque trouble mental est scrutée à la loupe en moins de 24 heures.
Pour comprendre le rôle de ce fantasque personnage, son interprète Marc Lavoine l’explique à un couple interpellé la nuit après une dispute à la gare de l’Est. "Je peux ou vous faire hospitaliser d’office ou alors, vous mettre en garde à vue", prévient le héros dans les premières minutes de la série que Planet a pu visionner. Aidé de ses collègues psychiatres, joués par Claire Tran, Walid Ben Mabrouk et Mikaël Chirinian, leur décision aura une incidence sur la vie de chaque patient.
À partir de chaque témoignage d’un patient amené dans leur centre, l’équipe de Mathias Bernardt va mener l’enquête pour faire la lumière sur chaque affaire. Face à eux, Barbara Schulz campe le rôle de Nathalie Fontaine, une commissaire de police au caractère bien affirmé. Ensemble, les deux personnages forment un duo étonnant qui devrait plaire aux téléspectateurs.
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I3P : Marc Lavoine et Barbara Schulz évoquent leur duo
Dans la série I3P, Marc Lavoine et Barbara Schulz jouent deux personnages au tempérament bien différent. D’un côté, le chanteur et acteur campe un psychiatre perché et fantasque. De l’autre, la célèbre comédienne sacrée d’un Molière incarne une commissaire au sang chaud. "Elle est plus dans l’action que dans l’introspection", souligne l’actrice auprès de Télé 7 Jours.
Tout le contraire de son partenaire de jeu Marc Lavoine. "Il est plus posé, plus observateur… Il a quelque chose que les autres n’ont pas", estime Barbara Schulz. Quant au célèbre juge de The Voice, "ce jeu de chien et chat avec le personnage de Barbara permet de respirer un peu. J’ai bien aimé ce rapport entre nos deux personnages. La commissaire est autoritaire, et en même temps, elle écoute ce psychiatre", assure-t-il au journal Le Progrès.
Ce n’est pas la première fois que Marc Lavoine et Barbara Schulz se donnent la réplique à l’écran. En 2009, ils jouaient sous la direction d’Elie Chouraqui au cinéma dans Celle que j’aime. "J’avais adoré tourner avec lui et j’étais heureuse de le retrouver", assure l’actrice à nos confrères du magazine hebdomadaire. "Quand on m’a proposé cette série, sa présence au casting a été l’une des raisons pour lesquelles j’ai accepté le projet", affirme-t-elle. Ensemble, ils ont passé plusieurs mois de tournage dans un cadre qui leur était étranger.
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I3P : où s’est déroulé le tournage de la fiction ?
Le tournage de la série I3P s’est déroulé en deux temps, comme nous l’apprenait la chaîne dans un communiqué à l’été 2021. Dans un premier temps du 8 juillet 2021 au 17 septembre, puis du 18 octobre 2021 au 9 novembre dans un second temps entre Paris et sa banlieue. Des jardins du Palais Royal aux quartiers de Montmartre, comme on peut le voir dans le premier épisode, beaucoup de scènes ont été tournées de jour comme de nuit.
Quant à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de Paris, cette structure a-t-elle vraiment existé ? Réponse affirmative. Ce bâtiment, appelé autrefois infirmerie spéciale du dépôt, a été édifié en 1872 dans le 14ème arrondissement de Paris. Situé au deuxième étage, 3 rue Cabanis, du nom d’un homme politique et médecin français réputé au XVIIIème siècle, son accès est tenu secret et limité.
"J’ai découvert ce service, je ne savais pas que l’I3P existait, et je trouvais intéressant que le public puisse découvrir ce lien entre la police et les médecins", racontait Marc Lavoine dans Le Progrès.Pour en savoir davantage sur la structure, le docteur Vincent Mahé révélait dans Le Parisien. "Nous travaillons au cœur du système de soins parisien. Notre rôle est d’accueillir les urgences psychiatriques à caractère médico-légal de Paris", assure le directeur de la structure médico-policière depuis juin dernier.
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