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Quand Port-au-Prince devient "kidnapping city". Un reportage bouleversant qui met en lumière une triste réalité en Haïti, comme l’ont prouvé les images diffusées ce dimanche 6 septembre dans Sept à huit sur TF1. Dans un nouveau numéro présenté par Harry Roselmack, l’émission s’est penchée sur le business des otages mené par des terribles gangs sur l’une des îles les plus pauvres de la planète.
À travers ce reportage tourné dans la capitale haïtienne, des séquences chocs où l’on assiste avec stupeur à l’enlèvement de nombreux individus. Des femmes, des hommes, des enfants… les rapts sont quotidiens depuis quelques mois. "Jusqu’à 20 enlèvements par jour à Port-au-Prince, capitale du kidnapping [où] personne n’est épargné, pas même les familles modestes", précise-t-on dans une publication sur le compte Twitter de l’émission.
4 000 dollars pour une demande de rançon
À l’origine de ces terribles enlèvements, une centaine de gangs qui sèmeraient la peur et la terreur dans tout le pays pour financer leur guerre de territoires. Des hommes armés prêts à tout pour obtenir ce qu’ils veulent, quitte à mettre la vie de leurs otages en danger. Si certains ont la vie sauve, d’autres ont connu un destin funeste.
Comme Nadège, une Haïtienne qui a perdu sa fille de 5 ans. Alors qu’elle jouait avec des enfants dans la rue, elle a été enlevée par deux hommes qui l’embarquent à moto, explique-t-elle sous couvert d’anonymat. Si la vendeuse de pistache veut revoir sa fillette, elle devait verser une rançon à ses ravisseurs. "Je me suis dit ‘oh mon Dieu, je n’ai pas le moindre sou et on me demande 4 000 dollars'", se souvient-elle. Une mère de famille démunie qui n’aura pas les moyens de sauver sa fille, retrouvée quelques jours plus tard sous un pont après avoir été étranglée par les ravisseurs.
Entre colère et tristesse sur les réseaux sociaux
Si une plainte a été déposée à la police judiciaire, la jeune femme "n’a jamais eu aucune nouvelle", précise le reporter. Un témoignage bouleversant face à une telle cruauté qui a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux. "Jetée l'enfant sous un pont après l'avoir étranglée parce que sa mère n'a pas le moyen de payer, que faire la police il y a corruption ils doivent recevoir de l'argent de ses criminels Haïti pays de non droit", s’est attristée une internaute. "Ça fait froid dans le dos tout ce qui se passe à Haïti », "J'ai pas les mots quelle tristesse une terre maudite et tant de souffrances", "C'est là que tu voie que c'est juste des abrutis avec des armes. Pourquoi tu enlèves l'enfant d'une femme qui vend des pistaches et qui ne gagne rien", se sont offusqués d’autres internautes sur Twitter.