De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Se faire vacciner en bas de chez soi. Le gouvernement donne un coup d’accélérateur à la campagne de vaccination contre le Covid-19 en tablant sur 9 millions de premières doses injectées d’ici la fin du mois de mars. Pour vacciner 5 millions de personnes d’ici une vingtaine de jours, il va falloir augmenter la cadence des vaccinations, alors que les centres sont déjà débordés. L’exécutif compte donc sur les médecins généralistes et les pharmaciens qui ont accepté de vacciner, eux aussi, les Français.
Un justificatif est-il nécessaire ?
Dès le 15 mars, les pharmaciens pourront donc vous administrer votre dose de vaccin. Pour y avoir droit, vous devez avoir plus de 50 ans et présenter une comorbidité, ou plus de 75 ans, peu importe votre état de santé. Faut-il bénéficier d’une ordonnance pour prouver qu’on souffre d’une comorbidité ? Un décret paru le 5 mars au Journal officiel précise que ce n’est pas la peine de présenter une ordonnance à votre pharmacien. Ce dernier peut le prescrire "à tout personne" sauf celles "présentant un trouble de l’hémostase" et aux femmes enceintes.
Interrogé par Le Figaro, le président de la Fédération des pharmaciens d’officine explique que, "avec la carte vitale, le pharmacien sait si la personne a une affection de longue durée ou pas". "Concernant l’obésité, on le juge. Si les cas sont tangents, on oriente alors le patient vers son médecin traitant", ajoute-t-il auprès du quotidien. Pour l’heure, les pharmaciens pourront administrer le vaccin Astrazeneca, qui se conserve plus facilement. La vaccination va pouvoir débuter dès vendredi 12 mars dans une poignée de départements, où le virus circule le plus.