De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Arrivée des beaux jours, début des congés scolaires et réouverture des frontières… Il est grand temps de partir en vacances. Selon un sondage du cabinet BVA, 59% des Français comptent s'évader cet été, principalement dans l'Hexagone. Si c'est votre cas, n'oubliez pas que ces vacances sont particulières : en pleine pandémie mondiale, de nombreuses précautions sont à prendre pour que vous passiez le meilleur séjour possible. Posez votre carte bleue : voici quatre questions à vous poser avant de réserver.
Vacances d'été : où aller ?
Dans le contexte actuel, les possibilités de départ sont limitées. Mi-mai, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé qu'il serait possible pour les Françaises et les Français de partir en vacances dans l'Hexagone en juillet et en août. Maintenant que le confinement ainsi que la règle des cent kilomètres sont levés, les citoyens peuvent circuler librement dans tout le pays. Cependant, Le Figaro indique que l'accès aux territoires d'outre-mer reste limité aux urgences professionnelles ou familiales, et qu'un isolement de deux semaines est obligatoire à chaque arrivée. Cette quarantaine sera abandonnée dès le 1er juillet, mais un test de dépistage au Covid-19 sera imposé à chaque voyageur.
Soyez plus vigilant si vous souhaitez partir en Europe… Depuis le 15 juin 2020, la plupart des pays européens ont rouvert leurs frontières aux pays frontaliers, dont la France métropolitaine. Seulement, d'autres ont décidé de faire patienter les touristes ou d'instaurer des mesures bien particulières à l'arrivée. Partir en Allemagne, en Espagne, en Italie ou en Grèce par exemple ne devrait pas poser de problème... mais à chaque pays son exception. Quelques régions italiennes vous obligeront à remplir un formulaire de santé : la Sardaigne, le Basilicate et les Pouilles. En Espagne, vous pourrez être soumis à des tests de température. En Grèce, des tests PCR sont effectués aléatoirement à l'entrée sur le territoire. Quoiqu'il en soit, l'accès à ces pays n'est, en soi, pas réglementé ni limité.
Les Pays-Bas réclament la preuve de la réservation d'un lieu de séjour avant de passer la frontière. Si vous venez d'un grand foyer de contamination du virus comme l'Île-de-France, vous devez remplir un formulaire sanitaire qui déterminera si vous pouvez ou non voyager dans le pays. Si vous y êtes autorisé, une quatorzaine sera de rigueur. La preuve de réservation est également obligatoire en Croatie : remplissez le formulaire adéquat sur entercroatia.mup.fr. Malte a ouvert son aéroport à la France, excepté aux résidents d'Île-de-France… Pour savoir si vous habitez dans un grand foyer de contamination, consultez la liste de France Diplomatie.
De nombreux pays imposent une isolation à l'arrivée : dix jours en Norvège, quatorze au Royaume-Uni, même chose en Irlande et aux Pays-Bas… D'autres se montrent patients et retardent leur ouverture : c'est le cas du Danemark qui gardera ses frontières fermées aux touristes tout l'été.
Hors Europe, vous pouvez déjà oublier les États-Unis, le Brésil, le Maroc et la Thaïlande qui n'acceptent que les Français détenteurs d'un permis de résidence permanents. Dès le 1er juillet, une liste sera communiquée, détaillant une vingtaine de pays qui seront accessibles aux Français. Pour le moment, vous pouvez vous rendre en Tunisie qui accepte toute personne présentant un test PCR négatif. Malgré le dépistage, une isolation de quatorze jours sera imposée et le séjour devra avoir lieu dans des hôtels dédiés aux ressortissants étrangers.
Vacances d'été : que dois-je mettre dans ma valise ?
Une serviette de plage, un maillot de bain et une trousse de toilettes… Laissez un peu de place dans votre valise pour vos nouveaux compagnons de voyage. Cet été, gels hydroalcooliques et masques seront de la partie. Dans les transports, déjà, le port du masque est obligatoire. Que vous preniez le train ou l'avion, vous devez le porter dès votre arrivée à la gare ou à l'aéroport, tout au long du trajet, jusqu'à votre arrivée. Assurez-vous donc d'avoir ce qu'il faut pour couvrir l'aller-retour. D'après 20 minutes, la pénurie de masques est résolue dans la majorité des pays, il ne devrait donc pas être très difficile d'en trouver sur place. Toutefois, rien n'est jamais sûr : procurez-vous votre propre stock. Ainsi, vous serez certains de ne manquer de rien.
En Espagne, ne pas porter de masque dans un espace public et fermé est passable d'une contravention de cent euros, dans le cas où la distanciation physique ne peut pas être assurée. Au Portugal, il est obligatoire dans les transports en commun : si vous dérogez à cette règle, vous pourrez écoper d'une amende pouvant aller jusqu'à 350 euros.
Vacances d'été : les plages seront-elles ouvertes ?
Après un printemps confiné, un été au bord de la mer serait le bienvenu. Pourrez-vous profiter des plages locales ? En France, ce paramètre est très contrôlé : d'après le Journal des Femmes, les activités dynamiques seront les seules autorisées sur les plages françaises. Cela signifie que se prélasser au soleil, faire un pique-nique ou construire un château de sable est interdit. Vous avez cependant le droit de vous baigner, de vous balader, de surfer ou de courir… le tout est d'être continuellement en mouvement. Bien sûr, les mesures barrières doivent absolument être respectées et le non-respect des diverses lois peuvent vous coûter 135 euros d'amende.
En Italie, une distanciation entre trois et dix mètres sera obligatoire sur les plages privées. Un éloignement est également imposé en Grèce où 1,5 mètre doit séparer chaque vacancier. Pour vous divertir, la plupart des loisirs et divertissements ouvrent leurs portes cet été ! En Grèce, Allemagne, Italie et Espagne, la plupart des musées, sites culturels, parcs d'attraction ou restaurants sont de nouveau accessibles au public.
Vacances d'été : pourrais-je annuler mon voyage en cas de seconde vague ?
Malgré toutes ces précautions, nul ne sait si la France, ou votre pays de séjour, est à l'abri d'une seconde vague de l'épidémie. De ce fait, il est primordial de vous assurer que vous serez remboursé en cas de problème. Si vous prenez le train, rassurez-vous : tous les billets, qu'ils soient TGV, Ouigo, Intercités ou TER sont intégralement annulables et remboursables jusqu'au 31 août 2020.
Si vous voyagez à l'étranger, 20 minutes conseille l'inscription de votre voyage sur Ariane. Cette plateforme gouvernementale vous permet de recevoir des informations sur votre destination, et vous préviendra notamment en cas de recrudescence des cas de Covid-19 ou de fermeture des frontières. Toujours pas rassuré à l'idée de partir ? Vous pouvez simplement souscrire à une assurance voyage qui prendrait en charge un rapatriement.
Enfin, l'association de consommateurs UFC Que-Choisir a créé un simulateur très pratique : celui-ci vous permet de déterminer en quelques clics si vous serez remboursé ou non en cas d'annulation liée au coronavirus.