De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pas de reconfinement pour l’instant. Si l’épidémie ne recule plus en France depuis plusieurs semaines, le gouvernement n’a pas décidé, pour l’heure, d’une nouvelle mise sous cloche à l’échelle nationale. Le Conseil de défense qui s’est tenu mardi 29 décembre a entraîné plusieurs annonces, faites par Olivier Véran le soir-même. Invité sur France 2, le ministre de la Santé a expliqué que l’exécutif avait renoncé à un reconfinement mais qu’il réfléchissait tout de même à des mesures locales. L’une d’entre elles est l’avancée du couvre-feu à 18 heures au lieu de 20 heures dans les 20 départements où le virus repart le plus.
Coronavirus : un "surcroît de contaminations" après les fêtes
Lors de cette interview, Olivier Véran a rappelé que la France comptait en moyenne 15 000 nouveaux cas par jour et que le plateau entamé il y a trois semaines était donc toujours trop haut. Des données qui ne sont pas rassurantes alors que l’effet des rassemblements familiaux à Noël n’est pas encore visible sur les chiffres… Si le gouvernement commence à s’inquiéter, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme depuis déjà plusieurs semaines, bien avant les fêtes de fin d’année. Le Conseil scientifique se montre particulièrement inquiet dans son dernier avis, remis au gouvernement le mercredi 23 décembre.
Dans ce document qui vient seulement d’être rendu public, le Conseil scientifique s’inquiète d’une "reprise incontrôlée de l’épidémie", selon lui "probable" à cause du "surcroît de contaminations" entraîné par les fêtes de fin d’année. En clair, le nombre de nouveaux cas va flamber, facilité par les déplacements entre régions et les regroupements privés. Pour éviter une troisième vague et donc un troisième confinement dès le début de la nouvelle année, le Conseil scientifique propose "trois options".
Coronavirus : une action au début du mois de janvier
La première option a tout de suite été écartée par le gouvernement, puisqu’il s’agissait d’une action "dès le 28 décembre" avec "un confinement strict" dans les zones les plus touchées, "tout en laissant la possibilité de retour aux vacanciers qui s’y trouvent". Nous sommes le 30 et aucun confinement n’a été annoncé par l’exécutif, signe que cette option n’est pas celle choisie. Emmanuel Macron et Jean Castex pourraient donc préférer la deuxième idée du Conseil scientifique, qui évoque une action "différée" au début du mois de janvier, et "adaptée au surcroît de contaminations intervenues en fin d’années".
Dans le détail, il s’agit d’une "limitation d’activités sociales ou économiques pouvant favoriser des contaminations en s’appuyant sur les données scientifiques issues des différentes enquêtes sur les lieux de contamination pour mieux cibler les mesures de restrictions". Une troisième option, beaucoup plus stricte, est aussi sur la table…
Coronavirus : "Des mesures de restrictions accrues"
S’il ne veut pas agir juste après les fêtes de fin d’année, le gouvernement a la possibilité d’attendre encore un peu, selon le Conseil scientifique. Le troisième et dernier scénario "envisagé par ses membres est celui d’une "réponse plus tardive", qui comprend "des mesures de restrictions accrues, pouvant aller jusqu’à un confinement prolongé". Toutefois, cette option n’est pas celle privilégiée par le conseil, qui précise qu’elle "présente le risque d’intervenir trop tardivement et de conduire ensuite à des mesures plus sévères, plus longues et/ou restrictives que celles entrant en vigueur plus tôt".