La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Les faits remontent au mois d'avril 2017. Une femme pénètre dans l'église de Rennes-le-Château située dans l'Aude, le visage masqué une hache à la main. Ni une, ni deux, cette dernière s'en prend à une statue. Mais pas n'importe laquelle. La statue en question n'est autre que celle du diable ailé Asmodée.
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"Montrer la destruction du mal incarné"
Selon la presse locale, cette dernière commence alors à trancher la tête de ladite statue à coups de hache au motif de "montrer la destruction du mal incarné". Elle décide ensuite de lui briser les bras, puis de détériorer le bas-relief de l'autel. Problème : outre ce comportement dangereux et les dégâts occasionnés, les éléments en question, conçus à la fin du XIXe siècle, étaient tous classés en tant que monuments historiques.
Condamnée à verser 17 718 euros
Après deux semaines passées à l'hôpital psychiatrique, le parquet avait considéré que son discernement n'était en rien altéré. Elle avait, ensuite, été renvoyée en correctionnelle. Sept mois après les faits, elle a été condamnée vendredi 24 novembre à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Carcassonne, rapporte Paris Match. Une condamnation doublée d'une mise à l'épreuve de 24 mois avec obligation de se soigner et l'interdiction de se rendre dans la commune de Rennes-le-Château.
Âgée de 37 ans, elle n'avait, jusqu'à présent, jamais été confrontée à la justice. Elle a, par ailleurs, été condamnée à verser 17 718 euros à la collectivité pour le préjudice occasionné.