Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"Quand je sors de chez moi, j'ai peur". Un homme d'une trentaine d'années terrorise ses voisins depuis plus de deux ans à Cognin (Savoie). Le locataire de l'appartement hurle à tout heure, profère des menaces de morts. Il a même abattu une cloison donnant sur l'habitation voisine à coups de masse, relaie Le Parisien.
La raison de ce comportement douteux ? L'individu souffre en réalité de troubles psychiatriques.
Les habitants ont peur de rentrer chez eux
D'après leurs témoignages, l'homme leur fait vivre un véritable enfer. Certaines personnes ont préféré d'ailleurs quitter leur domicile. Les autres attendent au plus vite l'aide des autorités. En effet, ils doivent à tout prix intervenir avant qu'un drame ne survienne dans la petite ville de la banlieue de Chambéry.
"Il a frappé à toutes les portes en menaçant de tuer tout le monde. Il crie, nous insulte. J'ai même été menacée de viol. Et c'est comme ça, jour et nuit. C'est invivable. Comment la loi peut-elle permettre une chose pareille ? Il nous a dit que l'on n'avait pas intérêt à appeler la police", rapporte une jeune femme enceinte au quotidien.
Pour le moment, celle-ci n'a reçu que des menaces verbales mais la future maman s'inquiète : "Qui nous dit qu'il ne va pas s'en prendre à nous physiquement ?"
Marie, 92 ans et Jacqueline, 75 ans vivent dans la peur quotidiennement. "Dès que je sors de chez moi, j'ai peur. Ça ne peut plus durer comme ça", s'exaspère la nonagénaire.
La police est intervenue mais rien n'a changé
La police s'est déjà rendue plusieurs fois sur les lieux mais rien n'a encore été fait concernant la situation alarmante. "A chaque fois, ils disent qu'ils ne peuvent rien faire. La justice ne bouge pas non plus. Le propriétaire qui loue l'appartement à cet homme n'en a visiblement rien à faire. Le syndic également. On se sent abandonnés", s'indigne Jean-Louis Rimbaud, responsable du conseil syndical de la copropriété.
"Cet homme, qui habite au 7e et dernier étage de l'immeuble, a saccagé son propre studio, cassé les fenêtres. Il a fait un grand trou à coups de masse dans la cloison, débouchant dans l'appartement voisin, qui heureusement était inoccupé".
"Je n'ai rien à dire", rétorque l'homme agressif
Les journalistes du Parisien ont pu d'ailleurs le croiser dans la cage d'escalier. L'homme recouvert d'une capuche a rétorqué : "Je n'ai rien à dire". Celui-ci a réalisé plusieurs séjours à l'hôpital psychiatrique de Bassens (Savoie). Il est même suivi par l'Association tutélaire des majeurs protégés (ATMP).
Florence Vallin-Balas, la maire de Cognin a alerté le préfet. "Je n'ai pas de baguette magique. Il n'y a visiblement pas de solution de logement dans un appartement thérapeutique pour ce malade psychiatrique. La prise en charge des problèmes de santé mentale n'est pas facile dans nos villes", déplore-t-elle.