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Chariots empruntés, volés, abandonnés... A Rennes, en Ille-et-Vilaine, une centaine de caddies Carrefour sont délaissés aux alentours du centre commercial chaque semaine, nous apprend Ouest France. "Trois fois par semaine, nous avons une camionnette qui tourne dans ces quartiers pour récupérer ces chariots. En moyenne, on en ramène 150 à 200 par semaine. Ça mobilise beaucoup de temps et d’énergie", articule Pascal Penin, directeur du supermarché, dans les colonnes du quotidien régional.
"Chaque chariot nous revient à près de 200 euros avec leurs roues spéciales pour pouvoir emprunter les escaliers mécaniques, précise le directeur. Nous en avons un parc de 1 100, indispensables à notre activité, et on doit en prendre soin", poursuit-il.
Lesdits chariots à roulettes sont "empruntés" par des clients qui souhaitent transporter leurs courses jusqu'à leur domicile. "C’est un phénomène qui n’est d’ailleurs pas nouveau. En 2010, ça avait déjà fait l’objet de discussions avec la Ville de Rennes, qui avait alors décidé d’installer, devant les immeubles, de petites aires de stockage des chariots. De quoi en parquer une dizaine", explique Pascal Penin à nos confrères.
Comment fonctionne cette "frontière" magnétique ?
Pour mettre fin à ce fléau qui coûte beaucoup d'argent à Carrefour Alma, la direction a décidé de mettre en place une "boucle magnétique" autour du centre commercial. Peut-être connaissez-vous déjà ce dispositif, mis en place ailleurs en France... C'est très simple : la frontière empêche la circulation de chariots en bloquant les roues de ces derniers. "On ne peut donc plus le faire avancer. Le seul moyen est de faire marche arrière", précise le directeur de la grande surface.
Les clients de ce supermarché rennais ne pourront donc plus ramener leurs courses chez eux. "Nous rappelons aussi que nous avons des services de livraison de courses à domicile", conclut Pascal Pénin.