La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Hérault et Gard : violentes tornades, grêle et orage
Il aura fallu moins de 24 heures pour changer – au moins en partie – le visage de l’Hérault et du Gard. Les deux départements ont en effet été frappés par "au moins trois tornades avérées", révèlent les services de Météo Languedoc, dont les informations sont reprises par le journal local Midi Libre. Deux d’entre elles ont touché l’Hérault et la dernière a balayé une partie du Gard. On recense aussi "des chutes de grêle d’une ampleur exceptionnelle dans l’arrière-pays montpellierain".
La plus violente des tornades est peut-être celle qui a touché la commune de Sauvian (Hérault), dans la nuit du 5 au 6 avril. Elle a arraché les toitures, projeté de nombreuses tuiles, renversé les portails et déraciné un nombre d’arbres considérables. "Cette tornade est consécutive à la formation d’une trombe marine en mer. Cette dernière est ensuite remontée dans les terres, se transformant alors en tornade. Les vents ont du dépasser les 150 km/h", affirme Météo Languedoc.
Hérault et Gard : formation d'un tuba, un phénomène très rare
Autre phénomène particulièrement marquant : la formation d’un tuba – une espèce de tourbillon massif – entre Baillargues et Castries. Ce dernier a touché le sol quelques minutes mais, fort heureusement, ne s’est pas produit en zone urbaine. Il n’a donc pas occasionné de dégâts.
Dans le Gard, la tornade était issue d’une trombe marine. Toutefois celle-ci n’était que de "très faible intensité". Toutefois la chute de grêle s’est avérée plus brutale, notamment près du Pic Saint-Loup. "C’est entre Grabels, Saint-Gely-du-Fesc, Combaillaux, Prades-le-Lez et Saint-Matthieu-de-Tréviers qu’elles ont été les plus marquées, avec parfois des accumulations de 10 cm sur de larges surfaces", explique Météo Languedoc.
Charente et Charente-Maritime : deux séismes en à peine trois semaines
Le sud-ouest de la France n’est pas en reste : le samedi 6 avril, il était secoué par un séisme de magnitude 3,6 sur l’échelle de Richter. Ce tremblement de terre fait suite à un autre phénomène comparable survenu le 20 mars. A l’époque le séisme, d’une magnitude de 4,9, avait été ressenti de Bordeaux à Poitiers, rappelle Le Figaro.
Ce nouveau phénomène sismique serait "très probablement une réplique de celui qui s’est produit il y a deux semaines", estime le sismologue Jérôme Vergne. "Statistiquement les répliques sont plus nombreuses dans les heures et les jours qui suivent mais elles sont encore possibles plusieurs voire plusieurs mois après un événement", poursuit-il dans les colonnes de France Bleu.
Si cette secousse n’a fait aucune victime, elle n’en a pas moins effrayé les habitants. Certains évoquent leur frayeur et décrivent la scène : "comme si un poids lourd passait devant la maison".