De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La première journée de grève contre la réforme des retraites, le 19 janvier dernier, a réuni 1,12 million de personnes dans les rues selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Du côté de la CGT, on évoque pas moins de deux millions de manifestants. Une deuxième mobilisation est d'ores et déjà organisée par l'intersyndicale le 31 janvier prochain. Pour rappel, l'intersyndicale est composée de la CGT, la CFDT, FO, la CFTC, la CFE-CGC, Solidaires, la FSU et l'UNSA.
D'autres fédérations préfèrent rester prudentes : comme le soulignent nos confrères de BFMTV, "dans un contexte tendu pour le pouvoir d'achat, certaines d'entre elles préfèrent temporiser, jauger les salariés avant de lancer un appel à la grève qui pourrait être moins suivi que celui du 19 janvier".
Réforme des retraites : quels secteurs en grève le 31 janvier ?
Selon la chaîne d'information en continu, voici les divers secteurs concernés par une mobilisation le 31 janvier :
- Les transports. La CGT Cheminots a déposé un préavis de grève allant du mercredi 25 janvier 2023 19 heures au jeudi 2 février 2023 à 8 heures. Du côté des transports parisiens, pas encore d'appel à la grève : les représentants attendent de connaître les positions des salariés.
- Les aéroports. "Les syndicats de l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle se sont mis d'accord pour une grève pour la journée du 31 janvier", écrit BFMTV.
- Les stations de ski. La CGT et FO, principaux syndicats de salariés des remontées mécaniques, ont déposé un préavis de grève pour le 31 janvier.
- L'école. Les syndicats appellent également à la grève dans l'Education nationale.
- L'énergie. Pour l'heure, pas d'indication pour le 31 janvier. En revanche, la CGT-Pétrole a déjà prévu de nouveaux mouvements les 26 et 27 janvier et le 6 février.
Réforme des retraites : d'autres mobilisations attendues en février
Outre la mobilisation du 31 janvier, d'autres dates sont avancées pour de nouvelles grèves. Certaines ont été avortées, d'autres laissent encore planer le doute... Cité par Le Parisien, Didier Mathis, secrétaire général de l’UNSA Ferroviaire, explique : "Nous nous calons sur les dates décidées par les confédérations. Notre priorité est la réussite de cette mobilisation pour renforcer l’opposition au gouvernement". On fait le point sur le calendrier évoqué dans notre diaporama ci-dessous.