De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pas de confinement, indique le gouvernement. Malgré la situation critique dans les services de réanimation français et la hausse des contaminations, l'exécutif a décidé de ne pas recourir à une nouvelle mise sous cloche du pays. Et pour cause : les conséquences politiques, sociales et économiques pourraient être désastreuses. Interrogé par le Journal du Dimanche, le ministre des Solidarités et de la Santé tient toutefois à rappeler que la situation peut être amenée à évoluer très rapidement, en fonction de l'épidémie de Covid-19.
"Tout laisse à penser qu'une nouvelle vague pourrait se profiler à cause du variant", rappelle Olivier Véran. "Mais peut-être pourra-t-on l'éviter grâce aux mesures que nous avons décidées tôt, et que les Français respectent, avec courage et en solidarité avec les plus fragiles d'entre nous. L'idée, c'est de gagner du temps, de limiter la casse", poursuit-il..
"Nous n'avons jamais dit que nous ne reconfinerions pas dans les quinze jours"
"Si l'incidence repartait à la hausse, nous n'hésiterions pas (...) Nous n'avons jamais dit que nous ne reconfinerions pas dans les quinze jours à venir si c'était nécessaire", prévient le ministre. Néanmoins, la tendance est à préserver les citoyens : "Le moindre mois, la moindre semaine, le moindre jour de confinement qu'on peut éviter aux Français, il faut qu'on le prenne. On le doit à nos commerçants, à nos artisans, aux PME et aux Français, pour qui c'est extrêmement difficile depuis près d'un an. On ne fait pas de pari avec la santé des Français, on fait des choix", a-t-il affirmé.