Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Tentative de suicide et voeux de silence : où en est Jacqueline Chabridon ?
"Je ne suis Valérie Trierweiler", répondait Jacqueline Chabridon quand, en 2016, elle fut questionnée par Laureline Dupont et Pauline de Saint-Rémy, les journalistes qui ont signé l’ouvrage Jacques et Jacqueline, un couple face à la raison d'État, publié en septembre 2016 aux éditions Robert Laffont.
"Le contrat était clair : elle ne nous dévoilerait rien, se contenterait d’infirmer ou de confirmer nos informations. Mais elle a un rapport ambigu à cette histoire : elle a à la fois envie et pas envie de la raconter", avait indiqué Laureline Dupont, au moment de la parution de l’ouvrage, dans les colonnes de Grazzia, dont Femme Actuelle reprend les informations.
Trois ans avant la mort du président Jacques Chirac, dont elle a partagé la vie tout un temps au milieu des années 70, Jacqueline Chabridon avait d’ailleurs "l’air très heureuse", poursuit la journaliste. Âgée de 75 ans à l’époque, elle en a désormais 79.
Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Après la rupture imposée par l’ancien chef de l'État Jacqueline Chabridon a, en effet, mené une vie difficile. La séparation en elle-même s’avère dure. "Vous êtes un peu encombrante, chère amie. Vous savez, les hommes sont tous les mêmes. Ils promettent, ils promettent, et puis après, ils oublient… Bref, il faut que cette histoire cesse, Jacqueline, je vous le demande : au nom de la France, abandonnez", aurait déclaré Marie-France Garaud, en 1976, alors envoyé par Jacques Chirac. "Chabridon est en miettes", résume Le Figaro Madame, dans un long article qui revient sur les deux amants. Au point de faire une tentative de suicide, dont elle réchappera finalement.
Jacqueline Chabridon remariée : comment elle a reconstruit sa vie sentimentale
Après une rupture plus que difficile, l’ancienne maîtresse de Jacques Chirac a tout de même finit par se relever et reconstruire sa vie. Quand elle rencontre le "Bulldozer", elle a 34 ans, elle est mariée avec Charles Hernu, ancien maire de Villeurbanne et Ministre de la Défense de François Mitterrand. Elle est d’ailleurs la mère d’une jeune fille, indique Le Figaro Madame.
Une union qui ne survivra pas à la relation extra-conjugale qu’elle entretient avec Jacques Chirac. En 1976, l’année de sa tentative de suicide, elle divorce de son époux. Par la suite, elle épouse Alain Fernbach, un journaliste qui travaillait à l’époque pour TF1. Là encore, le mariage ne durera pas : elle finit par tomber amoureuse d’Olivier Lyon-Caen à qui elle offre sa main pour la troisième fois.
Ironie de l’histoire, son nouveau compagnon est un professeur et un neurologue célèbre et c’est à lui que revient la lourde tâche de soigner Jacques Chirac. L’ancien président souffrait alors de troubles de la mémoire, rappelle Femme Actuelle…
Jacqueline Chabridon : après Jacques Chirac, une longue carrière bien remplie ?
L’ancienne plume du Figaro ne s’est pas seulement reconstruite sur le plan émotionnel, elle a aussi su rebondir professionnellement, rappelle l’hebdomadaire féminin. Tant et si bien qu’en 2009, elle fut même nommée chevalier de la Légion d’honneur.
Avant cela, elle a d’abord décidé d’abandonner la presse écrite, après onze années passées à gratter le papier pour le quotidien de droite. En 1978, elle rejoint le service politique à Radio Monte Carlo, dont elle prend la tête. Puis, elle devient rédactrice en chef, trois ans après avoir intégré la rédaction.
En 1983, l’ancienne amante de Jacques Chirac devient auditrice pour l’Institut des hautes études de la défense nationale. Puis, elle est nommée directrice de la communication du Crédit Lyonnais, mettant définitivement de côté sa carrière journalistique. Elle enchaîne ensuite les missions pour Matignon, où elle occupera le poste de chargée du service presse pour le Premier ministre. Il s’agissait alors de Michel Rocard.
Finalement, elle retourne au Crédit Lyonnais, puis commence à travailler pour la RATP et Air France dans les années 1990. À l’orée du XXIè siècle, elle devient directrice de la communication du groupe Lucien Barrière, qui gère de multiples salles de jeux (casinos) et des hôtels.