La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Tout commence par un coup de fil. Selon le Dauphiné Libéré, une nouvelle escroquerie sévit chez les boulangers et pâtissiers d'Ardèche. Cette "arnaque à la baguette" commence par un appel provenant d'une fausse centrale d'achats alimentaires. La société propose à un boulanger d'écouler des milliers de ses baguettes sur un an, sous prétexte d'un marché public. Le quotidien régional, qui a eu l'occasion d'interroger l'une des victimes de ces malfaiteurs, relate les propos des escrocs : "Vous devrez produire tant de baguettes par jour (...) et nous viendrons les collecter de façon à les livrer", assurerait l'interlocuteur à l'autre bout du fil.
Un chèque de 3 900 euros pour couvrir les frais de dossier
Seulement voilà : pour finaliser le contrat et l'arrangement entre la société et le boulanger, les escrocs demandent aux artisans... Un chèque de 3 900 euros. Une somme qui correspondrait aux "frais de dossier et de préparation (...) en leur disant qu'en contrepartie on leur envoie un chèque bancaire certifié à mettre en dépôt à la banque" selon Christian Martin, vice-président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF).
Une fois que les boulangers victimes de l'escroquerie envoient le chèque, la machine est lancée. La centrale d'achats alimentaires, qui s'avère complètement inexistante, encaisse les frais de dossier extrêmement élevés payés par le boulanger. Le chèque reçu en contrepartie par l'artisan, lui, s'avère faux. Christian Martin raconte notamment la triste histoire d'un boulanger qui espérait voir son entreprise se développer et prospérer grâce à cette opportunité. Il avait même acheté pour 5 000 euros de matériel en prévision de ce projet, matériel qui s'avéra finalement inutile. Un boulanger ardéchois a d'ores-et-déjà déposé plainte.