De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Décidément, cette cérémonie du centenaire de Verdun devait faire polémique. Alors que le rappeur Black M a été déprogrammé suite à une mobilisation sur les réseaux sociaux, cette fois-ci, c’est la scénarisation de la cérémonie qui a posé problème.
Un moment tout particulièrement : celui où 3 400 jeunes Français et Allemands ont couru entre les tombes des soldats, le tout au son des Tambours du Bronx assez bruyants. Et pour cause, la scénographie, imaginée par le cinéaste allemand Volker Schlöndorff, avait pour but de symboliser le fracas de la bataille de Verdun, l'une des plus sanglantes de la Première Guerre mondiale.
Le FN et la droite critique "l’indécence" de la cérémonie
Mais courir entre les tombes est un choix pour le moins déconcertant. Ce que n’a pas manqué de souligner l’état-major du FN : "À Verdun, le 'spectacle' consiste à faire un jogging au milieu des tombes. Indécent, vraiment indécent", a écrit sur Twitter la présidente du parti, Marine Le Pen. "Piétiner les tombes au son des tam-tams pour commémorer Verdun: l'honneur de nos ancêtres a été bafoué. Mon mépris est immense pour les responsables socialistes qui ont organisé cet événement", a surenchéri sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen.
Côté Républicains, le porte-parole, Guillaume Peltier, a critiqué sur Twitter "l’indécence et le mauvais goût" de la cérémonie. "Ils ne sont plus là pour transmettre leur mémoire. Aujourd'hui elle est piétinée", a réagi Aurore Bergé, membre de l'équipe de campagne d'Alain Juppé.
De son côté, le ministre de la Jeunesse, Patrick Kanner, a répondu aux critiques en reprenant une célèbre phrase d’André Malraux : "Grâce à notre jeunesse, le vrai tombeau de nos morts c'est le cœur des vivants."