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Pomme de terre : des fraudes régulières qui pèsent sur les consommateurs
Que vous les préfériez frites, sautées, au four, écrasées où en purée, vous consommez en moyenne 30 kilos de pommes de terre chaque année. Et en France, où l’on compte pas moins de 450 variétés de pommes de terre différentes comme le rappelle LCI, les fraude à la patate sont nombreuses.
La loi est claire : un producteur de pommes de terre n’est pas en droit de mélanger des tubercules issus de multiples origines dans un seul paquet. S’il le fait, il s’expose à de lourdes sanctions fiscales puisque l’amende peut monter jusqu’à 10 000 euros. Pourtant, comme en témoignent les journalistes de TF1, ils sont plusieurs à tenter leur chance. La pratique serait même courante ! Et pour cause : entre les multiples espèces de pommes de terre existant en France, il est parfois impossible de faire la différence à l’oeil nu.
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De nombreux consommateurs Français ont déjà fait face à cette escroquerie : "Si dans un même sac, il y a deux sortes différentes, fatalement ça ne doit pas être la même variété. Ca m’est déjà arrivé", assure un client au micro de nos confrères. C’est un problème, dans la mesure où chaque variété est vendue à son propre tarif. Certains se retrouvent donc à payer au prix fort un sac de patates dont tout ou partie vaut en vérité moins cher.
Pomme de terre : frauder pour liquider son stock ou combler la faiblesse d'une production
"Il y a souvent des soucis sur les pommes de terre que les consommateurs achètent. C’est à dire une substitution, une variété remplacée par une autre", confirme Jery Bronsard, responsable du service commun du laboratoire de Lille (Nord), en charge du contrôle des pommes de terre pour éviter les fraudes. C’est ici que l’on récupère le jus des tubercules pour réaliser des analyses poussées, qui vont jusqu’à relever l’ADN de la pomme de terre quand c’est nécessaire, pour identifier les producteurs peu scrupuleux. Une question persiste, toutefois : mais pourquoi s’adonnent-ils à ce genre d’escroquerie ? Selon les journalistes de TF1, il s’agit soit de "liquider un stock", soit de "combler la faiblesse d’une production".