Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le réchauffement climatique se fait de plus en plus ressentir dans notre quotidien. En effet, les rebonds de températures anormales pour la saison s’enchaînent depuis plusieurs mois. Cet été, ce furent les épisodes caniculaires qui auront le plus marqué la population française. Depuis , la pluie a continué à se faire trop rare. Résultat : la recharge des nappes phréatiques reste faible cet hiver, avec le niveau d’eau de trois quarts de ces nappes se situant en-dessous des normales de saison, comme le rapportent nos confrères de TF1.
L’heure est grave : certaines communes continuent à se faire approvisionner en eau potable par des camions citernes, faute d’alternative. Normalement, les mois de l’automne et de l’hiver sont synonymes de rechargement des nappes phréatiques. Un rechargement qui se faisait d’autant plus attendre cette année qu’un déficit d’eau s’était accumulé sur toute l’année 2022. Autre facteur poussant à l’inquiétude : ceci n’est pas un phénomène localisé, mais s’étend bel et bien à tout le territoire métropolitain.
Pénuries d’eau : l'horizon tourné vers les pluies du printemps
Tout n’est pas encore perdu : les espoirs se portent sur les pluies de printemps, qui pourraient s’avérer salvatrices. Si la météo reste aussi sèche que jusqu’à présent, cet été pourrait voir des pénuries d’eau d’une ampleur bien plus grande que celles de l’été dernier. Le Bureau de recherches géologiques et minières, plus connu sous le nom de BRGM, est l’organisme en charge de surveiller l’état et le niveau des réserves d’eau naturelles.
Le BRGM incite d’ailleurs les Français à limiter leur consommation d’eau au possible afin de ménager ces fameuses nappes phréatiques. En effet, même compte tenu de la situation actuelle, près de deux tiers de l’eau du robinet en France provient directement de ces réserves naturelles, épuisables et épuisées.
Face à cette situation , le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu s’est confié au Parisien pour présenter le plan d’action du gouvernement. Retrouvez ci-dessous les principaux points de sa prise de parole.