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Entre juillet 1997 et avril 2016, un homme n'a pas déclaré la mort de son père et a ainsi perçu mensuellement sa pension. Pour être très précis, la somme qu'il a touché pendant toutes ces années atteint 204 896 euros, de quoi continuer sa vie avec un gros coup de pouce financier. L'histoire, qui s'est déroulée en Espagne, a terminé au tribunal. Le principal accusé a écopé de deux ans de prison, qu'il n'exécutera finalement pas. Voici pourquoi.
Une peine de prison non réalisée, mais une amende salée
La marine espagnole, dans laquelle le défunt travaillait, a décidé de mettre en place une sorte de contrôle de vie visant à vérifier auprès des banques si les personnes centenaires du pays étaient toujours vivantes. C'est ainsi que la supercherie s'est dévoilée au grand jour. Convoqué pour un procès, le fils de l'homme décédé a reconnu les faits et "a accepté une peine de deux ans de prison" peut-on lire auprès du journal Diari de Girona. Néanmoins, les peines inférieures à deux ans ne sont pas exécutées en Espagne.
Le procès n'est pas terminé pour autant, l'accusé a fait appel à l'amende qui lui ai infligé : 309 000 euros. Il remet en effet la faute sur la banque, qui a accepté les actifs et les passifs (l'homme ayant utilisé le compte bancaire de son père). Il accuse également l'État, qui disposerait "de mécanismes pour prévenir de telles fraudes" (...) bien qu'il n'ait pas directement la compétence pour ces contrôles" apprend-on auprès de 20 minutes. Reste désormais au tribunal de se prononcer sur la possible responsabilité de la banque.